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  Je dois reconnaître que je ne suis que moyennement fan de Coben, notamment de ses romans avec

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son personnage phare, Myron Bolitar. Cette fois, c’est le neveu de ce dernier, Mickey, qui occupe le devant de l’affiche. Alors, j’ai eu envie d’essayer.

    Mickey est lycéen, terriblement amoureux d’une belle jeune fille, Ashley. Comme tonton, il est un petit génie du basket. Mais sa vie n’est pas rose. En effet, son père est décédé dans un accident de voiture et sa mère est en cure de désintoxication. Alors, c’est tonton Myron qui s’occupe de lui. Mais là où les choses se corsent encore, c’est qu’Ashley déménage un jour brusquement et on ne la voit plus au lycée. Mickey, non prévenu, s’inquiète et s’aperçoit très vite que la situation n’est pas claire. Flanqué de ses deux nouveaux amis, une gothique rondouillette et le fils un peu déjanté du concierge du lycée, ils vont mener l’enquête.

    Premère chose à savoir, ce roman est aussi édité en version jeunesse chez Pocket. Je pense que j’aurais aimé le savoir avant. Et j’espère que les lecteurs habituels de Coben ne s’y feront pas prendre. En effet, ce roman s’inscrit à fond dans la veine jeunesse : héros lycéen avec ses potes un peu marginaux, volonté de faire les trucs les plus débiles sans jamais en référer aux adultes et une résolution un peu tirée par les cheveux. Je dois reconnaître que je n’ai pas compris l’intérêt de tout ce qui est mis dans ce roman, que j’ai été déçue comme Mickey de sa dernière discussion avec la femme chauve-souris, que j’ai eu l’impression que tous les éléments déterminants étaient donnés vers la fin parce qu’à un moment, il faut bien résoudre (artificiellement) les noeuds de l’intrigue. Et comme Mickey, vraiment, je ne peux pas blairer Myron. Mais bon, ça se lit vite et bien dans l’ensemble.

    Coben dit à la fin de son roman qu’il n’exclut pas d’écrire d’autres romans avec Mickey… on se doute bien que son nouveau filon est trouvé. Je ne conseille pas aux adultes. Aux adolescents peut-être, pour se lancer dans le genre sans craindre d’avoir trop peur… ni de trop faire chauffer ses neurones (en tout cas pour résoudre seul l’intrigue).

 

 

 

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