babyfaces  En ce deuxième jour, je vais vous parler de Babyfaces, mais pas de ma lecture puisque grâce aux Editions Ecole des Loisirs, j’ai eu la chance de pouvoir en écouter la lecture de Frédéric Chevaux dans leur collection « Chut ! »

 

    L’histoire tout d’abord. Freddy, c’est lui qui raconte l’histoire et c’est un chouette gamin. D’origine indienne, personne n’arrive à prononcer son nom, donc il a été baptisé Freddy par sa copine Nejma.

    Enfin, sa copine… si on excepte le fait que Nejma lui pique son goûter chaque matin sur la passerelle qui relie la cité à l’école. Freddy a beau lui dire que sa maman fait deux goûters pour que Nejma en ait un aussi, la gamine préfère s’en emparer. Nejma n’est pas une gosse engageante : ronde, mal fagottée, peu aimable et violente. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle ne s’attire la sympathie de personne. Sauf celle de son voisin Freddy.

    Alors le jour où sur la dalle va s’ouvrir une école de catch, Nejma ne sait pas qu’elle n’en est qu’au début de ses ennuis. En effet, lorsque cet idiot de Jonathan Suyckerbuck va s’amuser à se prendre pour un catcheur avec ses potes et va suite à une chute, tomber dans le coma, c’est de manière imparable que l’on accuse Nejma. Heureusement, elle a plus d’alliés qu’elle ne le suppose.

 

     Ce roman est une bien belle histoire sur l’acceptation des différences, un très joli récit sur le parcours d’une môme qu’un peu de considération a suffi à sauver. On enrage tout au long du récit de la bêtise et des préjugés des gens. Pauvre Nejma, si fragile derrière la carapace qu’elle a cherché à se forger, comme beaucoup de ces mômes que l’on croit juste violents.

     J’ai adoré le personnage de Freddy ainsi que sa famille qui sent bon l’amour et les épices. J’ai aimé aussi le personnage d’Isidore, le vigile du supermarché et qui dit à Nejma  » Tu n’es pas grosse. Tu es puissante. » (tu as vu Chiffonnette, je cite encore) Ainsi, il détient sans le savoir encore à ce moment-là, la clé de ce qui va aider Nejma à avancer.

 

    Le CD m’a accompagnée dans les embouteillages parisiens et c’était une chouette expérience. Ce n’est que la deuxième fois que je tente cette expérience et j’avoue que ce n’est pas quelque chose qui m’est encore naturel. J’ai aimé la voix de Frédéric Chevaux même si je lui aurais aimé plus d’intonations différentes en fonction du personnage qui prenait la parole. Certains personnages manquaient un peu de relief à mon goût.