Clémence vit avec sa grand-mère paternelle, parce que ses parents… Un jour, une cruelle nouvelle tombe : son père a participé à

camp des assassins

un braquage qui a mal tourné et a tué un des policiers. Désormais, Clémence va devoir vivre avec ce secret qu’elle juge honteux car elle craint d’être jugée par les autres à cause des actes de son père. Son entourage va essayer de la soutenir au mieux, mais ce n’est pas toujours simple quand on est trop personnellement impliqué. Clémence étouffe…

    Voilà un très court roman qui a pour qualité d’avoir un style fluide et incisif et de mettre sur le tapis tout un tas de problématiques intéressantes (la relation entre une mère et son fils, entre la fille et le père, les relations amoureuses, la facilité de se confier à quelqu’un d’étranger). Cependant, je n’ai pas accroché à ce roman. A mon avis, surtout parce qu’il veut dire trop de choses en trop peu de pages et de fait, impossible de s’attacher au personnage, impossible de rentrer vraiment dans l’histoire.

    A mon goût, trop d’actions s’enchaînent en peu de pages et j’ai trouvé complètement absurde le choix du personnage du voisin. La manière dont c’est amené, on pense d’abord, à tort qu’elle va tomber amoureuse. Puis je trouve qu’elle se confie vite, mais bon, soit… Mais alors le retournement final et le rôle de ce voisin… eh bien, je n’ai pas du tout compris l’intérêt de toutes ces actions secondaires qui pour moi, parasitent le sujet de départ dont j’attendais bien plus.