AFFICHE_OFF    Cette année, je pourrai enfin dire, j’y étais ! Voilà des années que je rêvais d’arpenter les rues d’Avignon et en plus pendant son mythique festival. Et quelle animation dans les rues, quel soleil resplendissant, quel bonheur !
    Je dois avouer en plus que je suis tombée vraiment amoureuse de cette ville et que je me demande si, de retour dans le Sud, je ne m’installerais pas dans ce coin-là.
    Petite pub aussi en passant si vous allez sur Avignon : le super café de la place de l’Horloge « Le Cid » où vous pourrez entre autres déguster des cocktails délicieux et des salades toutes dotées d’un nom littéraire.

    Le plus compliqué quand on fait le côté OFF du festival (le IN ce sera pour une prochaine fois), c’est de choisir. Le programme, très complet et très pratique, est une véritable tentation sur feuilles. A chaque coin de page, une envie. Alors bien évidemment, on choisit. Parfois, on s’enthousiasme, parfois on regrette… mais c’est ça le festival. Et puis, quand on se trompe, on va se consoler au Cid, hé hé !

    Dans les jours à venir, je vais vous livrer mes impressions sur les spectacles que j’ai vus. En espérant vous faire partager mes coups de coeur.

les_lascars_gays

    Je vais vous parler tout d’abord du dernier spectacle que j’ai vu. Pourquoi commencer par celui-ci ? Parce qu’il est excellent et que je retournerai le voir en septembre à Paris. Et j’espère que vous irez aussi.
    Au départ, ce spectacle ne m’attirait pas. Pourquoi ? Des « lascars », j’en côtoie toute l’année grâce à mon travail… alors en vacances, pensez bien. Ceci dit, un des comédiens qui assurait sa publicité dans les rues d’Avignon nous a convaincues mes copines et moi de nous y rendre.
    Pendant plus d’une heure, les deux comédiens nous ont offert un vrai festival de rire. On rit tellement que l’on peine à reprendre son souffle. Tout s’enchaîne sur un rythme endiablé, paroles drôles mais aussi touchantes et qui font réfléchir, musiques et danses. C’est un spectacle vraiment intelligent qui interroge la question de l’homosexualité dans les cités mais qui interroge aussi la nécessité d’être cultivé.
    Les deux comédiens sont très bons et vraiment accessibles autant pendant leur spectacle qu’en dehors, puisqu’ils attendaient les spectateurs à la sortie de la salle.
    Ah oui, et un grand moment d’anthologie ! A un moment du spectacle, Majid Berhila se faufile dans la salle, grimpant sur les fauteuils et se lance dans une lap dance enflammée au-dessus d’une jeune femme. Et cette jeune femme était une de mes deux copines. Je ne vous dis qu’une chose, j’en pleurais de rire. D’autant que cela sert de prétexte à une crise de jalousie de l’autre acteur, Hugues Duquesne, persuadé que son camarade est devenu hétéro. Je ne vous donnerai pas le rebondissement qui survient à ce moment-là… allez le découvrir par vous-mêmes.

    Lundi, je vous parlerai de deux autres spectacles. Et demain, n’oubliez pas de venir voir quel titre nous avons choisi avec Pimprenelle pour la LECTURE DU DIMANCHE