Tout d’abord, il faut que je vous dise que l’auteur et moi avons un point commun indéniable. Je cite pour votreLe-Koala-Tueur plus grand bonheur, parce qu’en plus on est jeudi et que le jeudi c’est citation grâce à Chiffonnette  jeudi citation

     » Parmi mes nombreux défauts, je suis affligé de l’incapacité de distinguer les personnes saines d’esprit des fous à lier. Peut-être la différence est-elle minime, peut-être suis-je moi-même légèrement demeuré. »

    J’avais lu d’excellents billets sur ce livre sur divers blogs et lors d’un passage en librairie, sa parution en format poche a fini d’emporter mon adhésion. Et comme ma copine Lili l’avait aussi sur sa PAL, nous nous sommes embarquées dans une petite lecture commune.

    Ce livre est un recueil de petites histoires racontant principalement les mésaventures de l’auteur avec des animaux pendant ses divers périples australiens. Je dois vous avouer que mon impression est très mitigée. Je pense que je me suis un peu lassée de cette accumulation de nouvelles avec thème principal « j’ai rencontré une vilaine bête, voilà ce qui m’est arrivé ». Au final, toujours des bestioles à vous glacer le sang et une chute assez heureuse. Bon, certaines situations sont cocasses mais on se demande comment il peut s’embringuer à ce point dans des situations pareilles et aussi souvent. Certes, Boileau a dit bien avant quoi que « le vrai n’est pas toujours vraisemblable », mais là, chapeau… Je dois dire que les nouvelles que j’ai le plus aimées sont celles où il n’est pas question d’animaux.

    Par contre, ce que j’ai adoré c’est l’humour de l’auteur et plus particulièrement son sens de l’auto-dérision qui me le rend des plus sympathiques car j’adore ceux qui sont capables de ce genre de trait. 

  Et pour finir de vous convaincre qu’au final, Kenneth et moi avons beaucoup de points communs (comme celui de se fourrer dans des situations scabreuses), encore une petite phrase pour la route : « La rencontre de gars sympas au bistro est la source de la plupart de mes ennuis » : oui, moi aussi, je fréquente trop de blogueuses au coude léger, mais rien n’est de ma faute, on le confirmera en haut lieu.