Après un roman tel que le Chuchoteur vendu à plus de 160000 exemplaires en grand format en France et ayant Le-tribunal-des-âmes-Donato-Carrisiobtenu plusieurs prix dont deux en France, pensez bien qu’on l’attendait au tournant Donato Carrisi. Quand un premier roman obtient un tel succès et rencontre une tel engouement, la parution du second ne peut être qu’un événement. Même si ce billet ne paraît qu’aujourd’hui, j’ai eu la chance de le recevoir et de le lire il y a un bon mois déjà. Mais comme un bonheur n’arrive pas seul, j’ai eu la chance d’être conviée à la rencontre organisée par l’éditeur avec l’auteur. Et je dois vous dire que Donato est un homme charmant et passionnant… même si après une telle entrevue, je me suis demandée si comme il l’avait annoncé, au vu des révélations faites, il n’allait pas devoir vraiment nous tuer…

    En effet, j’ai adoré tout ce que nous a raconté l’auteur sur la manière dont il est venu tardivement aux thrillers et ce grâce à un libraire qui lui a mis un Connelly dans les mains. J’ai aimé l’entendre nous dire à quel point écrire sur les sérial killer permettait au final d’en être un (de papier) sans jamais risquer de finir derrière les barreaux. Donato Carrisi est un homme à la fois drôle et passionnant qui semble aimer toucher à tout puisqu’il a écrit de la comédie, du théâtre mais aussi pour la télé -une histoire autour d’un prêtre mais également une autre au sujet d’une star du prono italienne. 

    Donato nous a dit qu’il écrivait un peu comme pour un scénario, une sorte d’écriture en 3D lors de laquelle les instruments doivent se contaminer. Il avait d’ailleurs écrit le scénario du Chuchoteur avant le roman et dit que le passage au roman a rajouté au volet émotionnel de l’histoire. Il dit vouloir écrire comme un lecteur plus que comme un écrivain, se demandant sans cesse ce qu’il aimerait lire. De plus, il explique aussi que ce pour lui la peur n’est pas forcément dans les scènes glauques et sanglantes. Il ne décrit pas l’horreu de la scène mais zoome ce qui est autour, sur ces objets qui continuent à exister autour de l’horreur. Et en effet, c’est fort et ça fait encore plus peur que la scène elle-même. C’est « la froideur qui fait peur ».

    Sinon histoire de crâner un peu, je suis repartie avec mon livre orné d’une jolie dédicace qui dit que je suis celle qui lui a fait le plus beau compliment jusqu’à présent. Je vous laisse imaginer que j’étais rouge de confusion…

    Ah, oui, le roman ! c’est vrai, pardonnez-moi… je suis pire qu’une groupie !

    Tout commence à Rome. Une équipe de secours intervient au domicile d’un homme. Monica ouvre sa chemise afin de procéder aux soins et découvre une inscription sur le torse de l’homme : « Tue-moi ». Et quand son regard bloque sur un patin à roulettes dans la pièce, elle sait qu’elle n’est pas là par hasard… cet homme serait le meurtrier de sa soeur ? Doit-elle le sauver ou le laisser mourir ?

    Vous pensiez que le FBI ou ce genre d’organisations possède les plus grandes archives au sujet des meurtres perpétrés dans le monde et sur les criminels qui y sont associés ? Comme moi, vous faisiez erreur ! C’est le Vatican qui les possède. Pour savoir comment et pourquoi, il va vous falloir lire ce livre…

    Deux personnages vont se retrouver devant un tableau du Caravage. Marcus qui a tout oublié de son passé mais qui a un don hors du commun pour analyser les scènes de crime. Sandra qui est enquêtrice photo et cherche à élucider la mort de son mari quelques mois auparavant. Là non plus, aucune coïncidence dans cette rencontre… et les morts s’accumulent…

    Oui, je sais, je vous intrigue. Mais là est le but délibéré ce ce billet. Donato Carrisi a fait fort avec ce roman en réalisant, selon moi, la prouesse de nous offrir quelque chose de bon et à la fois totalement différent de son précédent roman. On s’interroge, on flippe et on apprend plein de choses. Et puis, dans ce roman, il y a l’amour aussi. Il y en a donc pour tout le monde ! Vous aimezriez en savoir un peu plus ? Ne comptez pas sur moi, il vous faudra le lire !

    

    Retrouvez les avis de Tamara (qui comme moi, a échappé aux menaces de mort de Donato, rires), l’Irrégulière, Cynthia et Mango.

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