les_vestiges_de_l_aube Voilà un roman qui flirte à la fois avec le thriller et avec le fantastique puisque les deux personnages qui se rencontrent sont un policier et un vampire. Barry Donovan est un flic que les attentats du 11 septembre ont profondément ébranlé. Sa route va croiser celle de Werner von Lowinsky, rencontré par le biais d’un site internet, un homme drôle et cultivé mais qui craint la lumière du jour et se repaît du sang de nos congénères. 

    Tandis que Barry mène l’enquête afin de trouver un meurtrier qui abat froidement d’une balle dans la nuque des hommes l’un après l’autre, Werner le protège et rend la justice à sa manière.

    La construction romanesque alterne deux types de narration : celle à la première personne de Werner (de manière quasi épistolaire) et une autre à la troisième personne pour ce qui concerne Barry ou les rencontres entre les deux personnages.

    Globalement, c’est un roman plaisant qui se lit très facilement. J’ai aimé la manière dont les deux narrations se complètent et éclairent progressivement le lecteur. De même, j’ai vraiment apprécié les histoires personnelles des deux hommes qui se rejoignent par le poids de leur passé et des souffrances qui l’ont accompagné.

    Néanmoins, je pense que ce roman souffre de sa brièveté. Certaines scènes auraient mérité d’être plus amples et la partie réservée à l’enquête également. Je trouve finalement que Werner finit par tout résoudre trop vite et tout prendre en main au détriment du personnage de Barry.

    Que penser de la fin ouverte du roman ? Elle présage de l’existence possible d’une suite. « Encore ! « , ai-je envie de dire car écrire des séries devient une manie un peu agaçante, vous ne trouvez pas ?

 

    Lisez l’avis de Pimprenelle beaucoup plus enthousiaste que moi.