esme    Pour tout vous dire, avant même de savoir de quoi parlait ce livre, j’ai été littéralement aspirée par la couverture. Et je peux vous dire que c’est rare que ce seul critère me donne autant envie. Et puis grâce à Ys, ce livre (et donc sa couverture) a fait le tour de nombreux blogs car c’est un livre voyageur et qu’Ys a eu la gentillesse de bien vouloir que je le reçoive.

De quoi ça parle :
   Ce livre nous entraîne dans la vie tourmentée d’Esme Lennox par le biais d’un va-et-vient entre passé et présent.
   Son passé avec sa famille, la mort tragique de son petit frère, son comportement jugé en marge jusqu’au fameux soir du bal où tout bascule définitivement.
   Puis son présent avec cette jeune femme, Iris qui vient la sortir de l’hôpital psychiatrique.
   Mais une soixantaine d’année s’est écoulée et Iris est bien étonnée quand on la contacte pour s’occuper de cette grand-tante dont elle n’a jamais entendu parler. Et la seule personne qui pourrait lui en dire plus est sa grand-mère Kitty, atteinte de la maladie d’Alzheimer.

Ce que j’en ai pensé :
   J’ai dévoré ce livre, je l’ai trouvé très beau. J’ai aimé l’alternance des voix et des époques pour nous aider à retracer un douloureux secret de famille. L’émotion y est intense jusque dans les dernières pages du roman. Les personnages sont tous tourmentés et diablement attachants. Je regrette juste un peu que les conditions dans lesquelles on pouvait décider de l’internement des femmes n’ait pas été un peu plus développé.
   Je conseille vraiment la lecture de ce très beau roman. En attendant, celui-ci va bientôt reprendre son voyage.

Une belle citation :
* « Nous ne sommes que des vaisseaux par lesquels circulent des identités, songe Esmé : on nous transmet des traits, des gestes, des habitudes, et nous les transmettons à notre tour. Rien ne nous appartient en propre. Nous venons au monde en tant qu’anagrammes de nos ancêtres. »