niourk

    Deux mois de suite que je lis un classique, il va tomber des grenouilles, je vous le dis… abritez-vous ! Et quand, de plus, c’est un classique de science-fiction, registre auquel je ne comprends jamais rien… le déluge n’est pas loin, je vous le dis.

     Dans un avenir assez lointain de nous, La Terra a été transformée en désert. Il reste quelques humains qui vivent comme une tribu primitive, pleine de superstitions. Au milieu de cette tribu, un enfant… noir… que la tribu aimerait bien éliminer. De la Terre que nous connaissons, il reste peu de choses : quelques espèces animales, quelques lacs salés, vestiges de nos mers et océans, et une ville nommée Niourk. Par contre, il faut se protéger de bestioles mutantes énormes, infectées par de radioactivité et ressemblant à des poulpes.

    Ce récit est un véritable régal et le destin de cet enfant noir est passionnant. Le lecteur déchiffre à travers ses yeux naïfs et ignorants de ce qu’a été notre civilisation. Ainsi, j’ai vraiment souri quand j’ai compris ce que lui et sa tribu pensaient être des dieux mais également quand j’ai compris ce qu’était Niourk (merci de ne pas me dire si j’ai été longue à la détente…).

    C’est un roman très intéressant qui fait réflechir intelligemment sur les conséquences de nos mauvais choix en matière de traitement de notre environnement et de notre planète, mais également sur les superstitions, l’intolérance, la peur de l’inconnu. L’enfant est le symbole parfait de l’évolution de notre civilisation. Il va apprendre des choses à la vitesse de la lumière et va devenir une sorte d’apprenti sorcier, fou et dangereux. La manière dont il se transforme est vraiment révélateur des dérives du savoir et du progrès.

   Je remercie le forum  Livraddict et les Editions Castelmore pour ce partenariat à l’occasion de cette nouvelle publication de l’oeuvre en juin 2013.

 

Challenge classique