Le camp des autres – Thomas Vinau

    Chaque année, j’aime participer aux matchs de la rentrée littéraire organisés par Price Minister. Cette année, j’ai choisi Le camp des autres de Thomas Vinau.

   J’étais impatiente à l’idée de découvrir la plume de Thomas Vinau, tous les blogueurs qui comptent pour moi en disant le plus grand bien, et ce depuis son tut premier roman. C’est donc sans hésiter que j’ai mis Le camp des autres dans mon top 3 pour les Matchs de la rentrée de Price Minister.

    Quatrième de couverture (prise sur le site de l’éditeur) :

    Gaspard fuit dans la forêt avec son chien. Il a peur, il a froid, il a faim, il court, trébuche, se cache, il est blessé. Un homme le recueille. L’enfant s’en méfie : ce Jean-le-blanc, est-ce un sorcier, un contrebandier ?
En 1907, Georges Clemenceau crée les Brigades du Tigre pour en finir avec « ces hordes de pillards, de voleurs et même d’assassins, qui sont la terreur de nos campagnes ». Au mois de juin, la toute nouvelle police arrête une soixantaine de voleurs, bohémiens et déserteurs réunis sous la bannière d’un certain Capello qui terrorisait la population en se faisant appeler la Caravane à Pépère. C’est avec eux, que Gaspard, l’enfant insoumis, partira un matin sur les routes.

Mon avis :

    Je suis au grand regret de vous dire que c’est un rendez-vous manqué… Je n’ai même pas pu passer la première moitié du roman. Et pourtant, j’avais envie de l’aimer ce Gaspard et de fuir avec lui.

    J’ai trouvé le style magnifique, d’une grande poésie. D’une trop grande poésie sans doute… Je me suis trouvée à lire plusieurs pages, à m’extasier de toutes les sensations que cette plume faisait exploser en moi. Puis à m’apercevoir que narrativement parlant, je n’avais rien suivi. Je ne voyais pas se dérouler le fil de l’histoire.

    Sans doute n’est-ce pas le but de cette écriture, à laquelle je n’ai rien à reprocher. Elle n’est juste pas faite pour moi, un peu comme tous ces mecs bien que j’ai pu rencontrer et auxquels je ne me suis pourtant pas attachée.

    Je vous laisse aller lire l’avis de Jérôme, qui saura vous convaincre de dévorer ce roman avec qui je suis tout de même d’accord quand il dit « Tout ce que j’aime et que je retrouve trop peu souvent dans la littérature française actuelle. ».

 

28 réflexions au sujet de “Le camp des autres – Thomas Vinau”

  1. ahhhhhhhhhhhh
    Chagrin total mais j’aime ce passage de ton billet qui m’a bien fait rire (et consoler aussi !) :  » Sans doute n’est-ce pas le but de cette écriture, à laquelle je n’ai rien à reprocher. Elle n’est juste pas faite pour moi, un peu comme tous ces mecs bien que j’ai pu rencontrer et auxquels je ne me suis pourtant pas attachée. » !!!! La vie des fois, pffffffff
    Bisous

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    • Oui, la vie est faite de rdv manqués. J’ai hésité avec « c’est comme être couché avec le plus beau mec du monde mais ne pas avoir envie de lui » 🙂

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  2. Enfer et damnation !!! Cela dit ça ne m’étonne pas, c’est déjà arrivé par le passé que tu n’accroches pas à ce genre de prose poétique. On t’aime quand même va

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  3. J’ai envie de découvrir cet auteur depuis un moment déjà pour les mêmes raisons que toi mais j’ai du mal avec les styles très poétiques. Tu ne fais que renforcer mes craintes.

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  4. Contrairement à Alex, c’est la première partie que j’ai préféré, comme quoi … C’est un style qui ne peut pas convenir à tout le monde et heureusement qu’il y a encore de la diversité sur la blogosphère. On ne va pas te clouer au pilori pour autant 😉

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  5. C’est pas grave tu sais, ça arrive de s’ennuyer alors qu’on pensait tomber sur un super bon coup :p
    Moi c’est tout ce que j’aime, tu me connais (et puis je suis un gars très prévisible…)
    Merci pour la LC en tout cas, il y avait longtemps et ça du bien !

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  6. Il fait en général l’unanimité ;). Et bien c’est normal aussi de temps en temps un avis différent. C’est un style particulier, effectivement très poétique (car Thomas Vinau est avant tout poète) donc il faut adhérer… Pas de soucis Stephie !! Mais dommage pour la déception pour toi.

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