Le mardi, c’est permis (57)

Le mardi, c'est permis
Hôtel de la plage

    Le mardi, c’est permis ? Espérons que le vilain Avast ne continue pas à bloquer mes visiteurs. Le problème est censé être réglé, le blog scanné de fond en comble et… mystère… C’est toujours le désert ici. Avast vous empêche d’arriver jusqu’à moi…

    En ce premier mardi de février, laissez-moi vous parler d’une auteur découverte il y a un peu plus d’un an. J’ai une tendresse particulière pour Aline Tosca. En effet, elle m’a incitée à écrire et a depuis publié mes premières nouvelles, me donnant l’envie et le courage de poursuivre à écrire et à m’amuser. Voilà pas mal de mois qu’elle se consacrait aux textes des autres, on est donc bien contents de lui voir deux actualités. Chez Ska Editions. Aussitôt appris, aussitôt embarquée sur ma liseuse.

Le mardi, c'est permis
Monopoly du cul

    Avec Hôtel de la plage, Aline Tosca signe un texte que j’ai beaucoup aimé. L’érotisme y affleure tout du long mais n’y est pas un prétexte, c’est seulement un ingrédient. Il y a avant tout une histoire et c’est à mon goût un gage de qualité. Lucas et Eva vont passer deux nuits ensemble, dans une luxueuse chambre d’hôtel. Ils vont de toucher et s’étreindre mais surtout se confier et se révéler. Deux amants hors du temps qui vont partager bien plus que leurs corps, qui vont se dire ce qu’on ne dit qu’aux gens qui ne font pas vraiment partie de nos vies. Le superflu mais surtout l’essentiel, l’intime. Dans une langue sèche et sans fioritures dont elle a le secret, Aline Tosca nous offre quelques heures que ces amants ont volé au temps. Un espace à eux. Un espace que je vous invite à aller partager.

    Monopoly du cul nous ravit dès le titre et révèle en un seul groupe nominal tout l’humour et toute la légèreté de l’auteur. Un scénario que j’ai trouvé très drôle. La narratrice explore les annonces sur Le Bon coin, à l’affût de photos de belles maisons. Elle y retrouve d’ailleurs parfois des maisons qu’elle connaît, dans lesquelles elle a connu des étreintes endiablées et qui maintenant, sont proposées à la vente. J’ai aimé une expression d’ailleurs. J’aurais dû la noter, je vous en redonne la substance seulement pour le coup. Cela dit que les maisons que l’on vend sont celles dans lesquelles on a arrêté de baiser. La narratrice donc se crée ses propres scénarios dans ces maisons, notamment sur les tables en chêne épais qu’elle imagine entre leurs murs. Une jeune femme qui s’émoustille et se satisfait seule assez souvent. Un scénario sympa, des scènes croustillantes avec encore une fois un érotisme qui ne mâche pas ses mots mais qui ne tombe pas dans le graveleux. Toujours dans un style qui va si bien à l’auteur.

Mardi-c-est-permis

Voilà et comme le mardi, c’est permis, dites-moi ce que vous avez osé. Moka nous dévoile son âme de poète, L’Irrégulière fait dans les bulles (pas celles du champagne pour une fois) et Marion boit à la même coupe qu’elle, Sarah nous propose un classique, Noukette aime les histoires imagées, Jérôme nous emmène libertiner au Maghreb, Pathenia joue aux sex-friends, Manika ne fait pas dans la dentelle

 

20 réflexions au sujet de “Le mardi, c’est permis (57)”

  1. hannnn j’ai réussi à me connecter!! bon Google m’a dit que c’était très dangereux mais j’ai continué. Bref c’est déjà une bonne nouvelle. Aline Tosca je n’ai jamais lu malgré ce que tu en dis depuis quelques chroniques déjà. Va falloir que je me lance, j’aime bien aussi la phrase sur les maisons en tout cas…ce doit être assez vrai.
    J’ai fini « pas dans le cul aujourd’hui » mais pas eu le temps de rédiger une chronique à temps. Ce sera pour le mois de Mars. je t’embrasse jolie blonde.

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