Le premier mardi, c’est permis (41)

    Ce premier mardi, je pensais partager avec vous mon texte. Enfin, le début du texte que j’ai écrit pour participer au concours de l’été Harlequin. Et puis, parce que je m’y prends toujours un peu à la dernière minute, parce que j’ai cafouillé et fait une erreur dans mon nombre de signes, mon texte ne sera pas en ligne sur leur site pour le concours. Tant pis. Je vais le reprendre, le retravailler et en faire autre chose.

    Mais plus tard, car les mois passent, que les écrits de l’agrégation se rapprochent et qu’il est temps que je lâche un peu de lest ici pour donner de l’énergie ailleurs. Alors je ne vais pas m’arrêter de bloguer non plus, mais je vais y aller doucement en fonction du temps et de l’envie. Le premier mardi du mois reste assuré ainsi que les coups de projecteur. Les mises à jour de challenge aussi. Mais je pense publier de manière plus irrégulière sur tout le reste.

 les-chattes    J’ai donc fait hier une petite lecture pour pouvoir vous faire un petit billet aujourd’hui car vous savez à quel point ce rendez-vous est important pour moi. J’ai donc lu une nouvelle dans la même collection qui m’avait fait découvrir Christy Saubesty .

    Dans les Chattes de Thomas Galley, il n’est question que de femmes. Marie, dans l’idée d’écrire un nouveau roman, veut découvrir le milieu des femmes qui aiment les femmes. Elle va faire la connaissance de Nadège, journaliste, qui va l’initier à ce milieu. Tout d’abord, en lui faisant rencontrer des femmes qui vont raconter leurs propres histoires puis en accélérant doucement son initiation.

     Dans une langue soignée (peut-être un peu trop parfois), l’auteur va donc nous conter bon nombre d’histoires de femmes entre elle. Le procédé utilisé, surtout au début, est assez bien mené. Des récits d’expériences féminines s’enchâssent dans le récit cadre afin de faire découvrir à Marie ce dont elle a besoin pour créer la matière de son roman. Les récits sont très érotiques, montrant à qui en doutait un peu que la sexualité féminine n’est pas une occupation douceâtre pour jeunes filles prudes mais que le sexe peut y être sauvage, voire violent.

    Si je me suis trouvé émoustillée par les situations, que ma curiosité est aussi grande que celle de Marie, je dois reconnaître m’être un peu lassée de l’enchaînement des histoires, revenant selon un cadre un peu trop précis (les deux femmes se redonnent rendez-vous chaque soir, à peu près de la même manière).

    Si dans les récits mettant en scène des hommes, on se plaint de lire des descriptions de sexes énormes et tendus, de petits sexes de femmes super étroits, là on se lasse des chattes ouvertes et de la cyprine qui éclabousse plutôt qu’elle ne se répand. J’ai été surprise de la rapidité d’un orgasme par pénétration avec un sex-toy qui a été d’une rapidité telle… et parfois, le flot de cyprine m’a semblé démesuré. Notamment au bar, quand elle regarde un spectacle SM et qu’elle craint de se lever, se demandant si on ne va pas voir qu’elle est trempée. Je suis un peu dubitative. Ou alors j’ai encore beaucoup à apprendre de mon corps et je m’en réjouis.

    Lecture donc en demi-teinte et de fait, j’aimerais vraiment avoir vos avis sur ce petit roman.

Et vous qu’avez-vous osé ? Liliba se demande si elle est une fille bien, Mylène rencontre des héroïnes humides, Jérôme aime les femmes qui aiment les femmes, Sarah a fait dans le soft, L’Irrégulière aime la fessée

Mardi-c-est-permis

24 réflexions au sujet de “Le premier mardi, c’est permis (41)”

  1. J’aime bien cette collection en tous cas, j’essayerai peut-être à l’occasion…, mais les histoires de femmes entre elles, bof…
    (et puis moi aussi c’est ton texte que je veux lire ! 😉 )

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