Le premier mardi, c’est permis (45)

sexe gourmand    Suite au billet de Jérôme du mois dernier dans lequel il exprimait son ennui face à un recueil de nouvelles se passant au sport d’hiver, une horde d’auteurs érotiques en mal d’amour de leur prose, crièrent au scandale de ce petit blogueur prude ne comprenant pas grand chose au sexe et à la littérature. Enfin pas tous, car dans le lot, j’ai discuté avec une jeune femme que j’ai trouvé des plus humbles et des plus intéressantes. Voilà pourquoi j’ai eu envie de la lire et de vous parler d’un de ses recueils aujourd’hui. J’ai attaqué par ce titre mais ma liseuse en compte deux autres que je lirai bientôt.

    Avec un titre et une couverture pareille, le programme est déjà tout tracé. Ce recueil nous offre de très courtes nouvelles avec quelques personnages récurrents. Dans chacune de ces nouvelles, une situation, un déclenchement, un acte sexuel. Aline Tosca a un style alerte : des phrases courtes et sans fioriture mais pas simplistes pour autant. On la remercie de ne pas s’empêtrer dans des métaphores hasardeuses comme bon nombre d’auteurs de sa génération. J’ai eu l’impression que sa syntaxe collait parfaitement à sa vision du sexe : qui va droit au but. En effet, dans ce recueil, pas de chichis, on prend son plaisir là où il se trouve. A deux-trois expressions près (mais cela relève vraiment du détail et du goût perso), j’ai aimé la façon directe d’arriver aux choses. J’ai trouvé les situations assez souvent excitantes grâce au décalage proposé et certaines scènes m’ont fait lâcher ma liseuse… poin poin poin. On y désire des hommes comme des femmes et on tourne les pages avec beaucoup de plaisir.

    A lire donc si vous n’avez pas peur d’un vocabulaire un peu cru (mais jamais vulgos) et de sexe sans fioriture.

    Il me manque un petit je ne sais quoi pour en faire un coup de coeur. Dès que je sais, je reviens vous expliquer.

bebaCe mois-ci, j’ai aussi lu une BD… et ma foi, ce fut assez fracassant. On m’avait prévenu que c’était très particulier. En effet… Je me suis fait l’effet d’une sacrée oie blanche… Beba est une jeune femme qui se produit dans un cabaret appelé le Paradise. Elle y fait des shows assez trash, branchés SM. Mais Beba et ses copines ne sont pas seulement des femmes, elles ont un sexe d’homme… Etant donné que c’est un tome 3, que le net ne m’a fourni aucun renseignement là-dessus, je ne saurais vous dire si ce sont des transsexuels ou une création débridée du dessinateur.

Autant vous dire que lire ça au petit matin m’a littéralement empêché de boire mon café. Je ne suis déjà pas trop branchée SM mais là, ça y va fort au niveau des sévices corporels. Rien n’est assez gros pour Beba, elle peut tout engloutir et par n’importe quel orifice. Et aucun sévice n’est épargné à son sexe d’homme. Tous les personnages ont forcément des goûts bien à eux en la matière… Pas mon trip…

 

Et vous, qu’avez-vous osé ce mois-ci ? Jérôme et Noukette ont voulu gifler Alice, Sarah et Anne-Véronique ont joui avec Edith, L’irrégulière a fait la connaissance de Claire, Mylène a chaussé ses plus beaux talons, Leiloona fait dans les nuisances, Laurie se tape deux camionneurs, La Lorelei envoie des cartes postales, Manika devient libertine, Parthenia persiste avec les cow-boys et Martine participe avec son corps.

Mardi-c-est-permis

32 réflexions au sujet de “Le premier mardi, c’est permis (45)”

  1. J’ai eu moi aussi quelques commentaires très gentils et surtout très intelligents en « off » suite à mon billet du mois dernier (bon, certains l’étaient beaucoup moins mais j’en ai vu d’autres, hein 😉 ). On en a discuté, tu connais mon point de vue de toute façon 😉
    Sinon, si ta BD ne me tente pas une seconde, je testerais par contre volonté ta lecture numérique.
    Et de mon coté, une déception ce mois-ci (encore…) : http://litterature-a-blog.blogspot.fr/2015/02/le-premier-mardi-cest-permis-33-alice.html

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