Les amis du Paradis – Caroline Vermalle

  Les-amis-du-paradis  Depuis que j’ai découvert (grâce à elle) et adoré son premier roman L’avant-dernière chance, je n’ai pas raté une seule des sorties de Caroline. Alors forcément, je ne pouvais pas rater celle-ci.

    Le Paradis, c’est un cinéma qui projette de vieux films en noir et blanc le dimanche. Son projectionniste, Camille, est un vieil homme, autant aimé que les films qu’il projette. Auprès de lui, il y a Personne, son fidèle toutou. On fait également la connaissance d’Antoine, un petit gars du coin, habile de ses mains, qui rafistole les machines du cinéma, bosse au garage du coin mais peine à se donner les moyens d’être heureux. Et puis, il va y avoir l’arrivée de Rose, célèbre violoncelliste, qui plaque tout et revient se « cacher » dans le petit village vendéen qui abrite sa maison de famille. Mais la mort de Camille et la destruction programmée du cinéma vont bouleverser tout cela.

    Encore un roman tout frais dont on tourne les pages avec légèreté. Les personnages sont attachants et on a envie de les voir être heureux. Néanmoins et ça me fait suer d’avoir des bémols sur une des auteurs que j’aime le plus en littérature « feel-good » ces derniers temps, je ne me suis pas régalée. Je n’ai pas accroché au ressort fantastique utilisé pour le personnage de Camille et l’idée d’Antoine pour sauver le cinéma m’a juste laissée pantoise… J’ai eu l’impression de plein de bonnes idées qui n’étaient pas menées au bout. Et le joli ressort que donne Rose à la fin tombe un peu à plat.

     Cela m’attriste un peu, même si je sais que ça arrive, mais c’est la première fois que je ne suis pas conquise par l’univers mis en place par Caroline. Cela ne m’empêchera néanmoins pas de la relire avec plaisir… Qu’en a pensé Lasardine, ma comparse de lecture pour l’occasion ?

rentréelogo2015

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22 réflexions au sujet de “Les amis du Paradis – Caroline Vermalle”

  1. Il m’attend dans ma PAL. C’est assez inévitable de moins aimer un livre d’une auteure que l’on lit régulièrement. Ça n’empêche pas de continuer …

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  2. tu le sais que j’ai aussi quelques petites déceptions, le ressort fantastique notamment et que c’est celui de ses romans que j’ai le moins aimé… mais comme toi je reste dans l’attente d’un prochain titre tant j’aime cette auteur!
    et j’en profite pour te remercier encore puisque c’est toi qui me l’a fait découvrir!!

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  3. Le fantastique n’est pas mon truc non plus, mais avec de l’humour et de la fraîcheur, ça a pu passer. Bon, tu te rattrapes sur son prochain roman, alors? ^_^

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  4. Découvert grâce à toi l’avant-dernière chance et qu’il était beau ce roman…C’est vrai que ça ne peut pas être un coup de coeur à tous les coups mais l’important c’est de suivre et faire connaître ses auteurs-chouchous comme tu le fais.

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  5. Chère Stéphie

    Paradoxalement, ton article me réchauffe le coeur ! Oui, j’aurais aimé que tu l’aimes autant que les autres, ce petit dernier qui a été enfanté dans la douleur, mais ce n’est pas grave. Dans tes mots, je retiens surtout ton soutien envers et contre tout, et la sincérité de ton enthousiasme pour mes autres livres. Alors MERCI à toi… et vivement la suite !

    Pour ce qui est du livre en lui-même, je comprends ta critique. J’ai été inspirée par la relation d’Antoine avec Camille, j’ai aimé écrire les dialogues et jouer avec l’idée que le fantôme cherche sa raison d’être – je savais que les lecteurs seraient divisés sur cette dimension, c’était un risque à prendre. Pour ce goût d’inabouti, c’est dommage. J’ai tellement ré-écrit l’histoire que peut-être me suis-je essoufflée. Quand je me débattais avec l’intrigue (et, comme Rose, avec cette joie qui s’échappait), je me suis reposée sur mes personnages. Je les aime beaucoup, j’y suis très attachée.. et je sais que pas mal de mes lecteurs ont passé un bon moment avec eux ; c’est ce qui compte, n’est-ce pas ?

    Mon prochain livre s’appelle Le Coeur de Paris (même pas encore sorti en Allemagne, donc pas en France avant un moment), et celui-ci a été un immense plaisir d’écriture du début à la fin – on verra si cette joie se transmet aux lecteurs. Car finalement, je me demande si ce n’est pas ce petit ingrédient, si présent dans L’avant-dernière chance et Une collection de trésors minuscules, qui fait toute la différence… Qu’en penses-tu ?

    Merci encore et à très vite Stéphie !

    Caroline

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    • Caroline, je suis soulagée de te lire. J’ai eu si peur de te blesser… Tu sais à quel point mon soutien t’est entier et sincère. Voilà pourquoi je n’aurais pas pu dire le contraire de mon ressenti.
      Je ne sais pas si c’est la joie qui manque dans ce roman. Si tu viens à Paris en mars (ou à un autre moment), je me ferai un plaisir d’en parler avec toi autour d’un verre (depuis le temps qu’on se le projette). Mais je me demande si le petit hic n’est pas ailleurs.
      J’ai hâte de lire « Le coeur de Paris » : ils en ont de la chance, les allemands 🙂
      Je t’embrasse fort, Caroline.

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  6. Mes meilleurs voeux pour 2016 Stephie !! Plein de lectures, de rencontres, de bonheur et de réussite ! J’espère qu’on pourra se voir à Paris cette année…
    A bientôt
    Caroline

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