La blogosphère avait adoré son précédent titre, que j’avais trouvé inabouti et dont l’adolescente m’avaitDeux-filles-sur-le-toit-Alice-Kuipers agacée au plus haut point. La blogo avait pleuré, pas moi. Mais je m’étais dit que c’était sans doute l’effet post-it auquel je n’avais pas accroché. Alors il fallait que je lise le deuxième roman, pour voir…

    Cette fois, point de post-it mais un journal intime. L’héroïne a perdu sa soeur l’année passée. Elle vit seule avec sa mère puisque le père est décédé, lui, quand elle était petite. Mais qu’est-il arrivé à Emily ? Il va falloir un bon nombre de pages pour le découvrir. Sophie a du mal à verbaliser ce qui s’est passé et se sent terriblement coupable. Elle s’éloigne des gens qui faisaient partie de sa vie et même ses rapports avec de nouvelles personnes sont difficiles. Et puis il y a ce garçon, Dan, même si elle sent bien que ce n’est pas quelqu’un de bien…

    Comment vous dire ? A part le dernier quart du livre qui a un peu réveillé mon coeur – aigri sans doute – j’ai trouvé ce livre d’une platitude affligeante. Je me suis encore plus ennuyée que dans le précédent roman. La fin est réussie, c’est vraie mais il faut vraiment être curieux pour s’infliger la lecture des trois premiers quarts. Même si on sent que Sophie souffre, on a envie de baffer la copine anorexique (oh mon dieu, que ce thème est mal amené) ainsi que ce crétin de Dan qui n’est même pas un méchant savoureux.

    Désormais, à la lecture de ce nom d’auteur sur une couverture, je passerai mon chemin…