Fête du livre de Toulon 2016 (2)

gare-toulon    Après quelques heures dans le train à papoter avec la responsable des salons de ma maison d’édition, ce fut enfin l’arrivée à Toulon. Direction la fameuse Fête du Livre.

    Même bien accompagnée, il faut éviter de se perdre. « Mince, elle a dit de tourner à gauche ou de tourner à droite ? » Direction le comité d’accréditation qui se trouve dans un hôtel particulier entre la gare et le Salon. « Mais c’est pas possible, il est où le numéro 263 ? » Forcément, il se trouve au numéro 236, rires. Elle se mérite, cette Fête du Livre !

    Soyons clair car je vais éviter de le répéter tout du long, j’ai été chouchoutée du début à la fin de ce salon. Tant par les organisateurs du Salon, que par Pauline qui est la personne chez Fayard qui veille à toute la logistique (voire plus) et aux adorables libraires de Charlemagne à Toulon.

    Première étape donc : l’accréditation. On me donne mon badge auteur. Sacrée émotion, je vous le dis. Puis le petit carnet avec des coupons repas et le nom des restaurants partenaires. On prend ma valise pour l’emmener à l’Hôtel dans lequel nous séjournerons. Et là, direction… un resto !

    Ben ouais, il est presque 14h et les émotions, ça creuse hein ! On se pose dans un petit resto où les gens étaient adorables mais le repas vraiment quelconque. Par contre, ce fut l’occasion de rencontrer un auteur de la même maison que moi : François Reynaert, homme avec lequel j’aurais aimé avoir le temps de bavarder plus avant. Nous avons un peu discuté pendant le week-end et il m’a donné envie de plonger le nez dans ses parutions tant j’ai aimé sa manière de parler d’Histoire.

    Arrivée dans le Salon. Il y a déjà du monde, le chapiteau bruitlivre doucement mais sûrement.

    Je suis accueillie chaleureusement sur le stand de la librairie Charlemagne. Il y a des livres, un écriteau avec mon nom. Je ne vous dis pas à quel point cela fait bizarre, quand on est allé à la rencontre de tant d’auteurs en salons, de se dire qu’on va être de l’autre côté. L’angoisse monte un peu. Et si personne n’avait envie de découvrir mon roman…

    Heureusement, je vais passer le week-end entre Julie de Lestrange et Baptiste Beaulieu. Et l’adorable Julie est déjà là. En quelques secondes, je suis dans le bain. Du livre à perte de vue !

    D’autant que le clou de ce salon, c’est tout de même la présence de mon adorable Framboise, l’heureuse Toulonnaise, qui est au Salon avec ses étudiants, lesquels sont venus discuter avec moi du roman, de l’écriture et de mon parcours depuis la fac de Lettres.

    Quelques dédicaces, des échanges fort sympathiques, la fatigue se fait sentir tout de même ! Un pot dans un bar avec Framboise et Julie tout de même. Puis départ en navette avec les auteurs du Salon vers un restaurant où nous sommes reçus en grande pompe. Et là, woaw, il y a Laurent Gaudé. A la table des auteurs Actes Sud. Vous allez me prendre pour une débile mais j’ai eu l’impression d’être Derice Bannok dans Rasta Rocket, regardant l’équipe de Suisse… (vous ne comprenez pas l’allusion ? un manque évident de références culturelles, rires)

signature    Néanmoins, passer la soirée à la table Fayard, c’est aussi la grande classe. Dîner avec François de Closets (quel homme simple et charmant), Baptiste Beaulieu (je vous en reparlerai car j’en suis encore hyper émue), François Reynaert, Julie de Lestrange, Emilie Guillaumin et Philippe Vasset, ce n’est pas rien non plus.

    Sortie du restaurant sous une pluie diluvienne.

Retour en bus. Aucune envie d’aller se coucher. Le chauffeur de la navette nous conseille un bar. On y court, pour éviter d’être trempé. Et là… nous voici dans un improbable karaoké, blindé de ce que je ne qualifierai pas de la fine fleur toulonnaise. Mais bon, on est en bonne compagnie : Laurent Gaudé et Jérôme Ferrari sont là. Je reconnais avoir beaucoup ri et blagué avec Jérôme pendant ce salon mais avoir été incapable de décrocher deux phrases à Laurent Gaudé tant j’aime ce qu’il écrit. Oui, je sais, je suis une quiche.

    Mais il est l’heure de rentrer, de dormir un peu. Car le week-end ne fait que commencer !

38 réflexions au sujet de “Fête du livre de Toulon 2016 (2)”

  1. Argh, mais oui, passer de l’autre côté, c’est l’occasion de rencontrer les auteurs… (soupirs) (et les salons où les blogueurs sont là, c’est mieux)

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  2. Suis über jalouse, mince quoi, un karaoké avec Laurent Gaudé ?
    Et lui dire tout ton amour en chantant ? Non ? 😀 Je t’aurais prêté mon micro, en bonne copine que je suis ! 😛

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  3. Rhooo ma belle t’es loin d’être une quiche… je pense que j’aurais eu du mal aussi à décrocher deux mots à Laurent Gaudé. D’ailleurs je n’ai jamais réussi à venir le voir en dédicace (tout comme Sorj) tellement ça me flippe. Cette année j’ai réussi à aller voir Joncour alors que c’était pareil donc je me dis que je vais finir par y arriver.
    Il y a quelques années je ne pouvais même pas aller aux dédicaces de qui que ce soit… paralysée… c’est horrible d’être timide.

    Merci pour ce récit.

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    • Ouais quand tu as passé du temps à les lire, à les admirer en secret.
      Et là, je ne me sentais carrément pas à la hauteur avec mon petit livre à moi 🙂

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  4. Ce doit être super, ce passage de l’autre côté, et déstabilisant ! J’aimerais bien (c’est vraiment un vœu pieu, je ne fais que bafouiller trois mots lors des dédicaces, sauf rares exceptions) discuter avec Jérôme Ferrari… j’avais été emballée par Le sermon sur la chute de Rome…
    Mais si tu viens dans la région lyonnaise, j’espère te rencontrer !

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    • Jérôme Ferrari est très drôle et vraiment accessible !
      Et j’espère bien que de nombreux salons auront envie de m’inviter. Mais souvent, ils aiment les têtes d’affiche et je n’en suis pas (encore) une

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  5. Moi qui aime les chevelus et les corses j’aurais été ravie de rencontrer le duo Ferrari/Gaudé

    Et alors les lecteurs qui sont venus te voir ? Des croquignolets, des pervers, des chelous ?

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    • Globalement, très sympas ! Des gens qui ont envie de rire !
      Certains ont terriblement besoin de parler aussi, c’est dingue…

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  6. Profite de ces supers moments ma belle! Et merci de nous les faire partager avec des textes plein d’humour qui te ressemblent tant.

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  7. Le changement de place, ça doit faire drôle en effet ! Toulon c’était un peu loin pour moi, mais tu passeras peut-être dans mon coin un de ces jours, maintenant que tu es devenue une pro 😉

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    • Se faire inviter sur les salons et dans les librairies, ce n’est vraiment pas évident pour une auteur qui démarre dans un genre léger. Et pourtant, les lecteurs sont au rendez-vous, ils ont aussi envie de rire et de légèreté. La meilleure solution : parler de mon livre à vos libraires, leur donner envie de me recevoir 🙂

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  8. J’ espère vraiment que vous viendrez au salon du livre de Hyères il est plus petit que celui de Toulon ( il en est qu’ à sa troisième édition ) mais ce serait un énorme plaisir que de vous y retrouver !

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