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    Comment continuer à être la copine de Noukette sans avoir lu Abélard ? Je vous le dis, moi, elle m’a

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mis la pression, la donzelle, là. Il faut dire que, comme toujours, en matière de BD seulement hein faut pas charrier, elle a raison.

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    Quand on ouvre Abélard, on pense qu’on va lire une BD jeunesse. Eh bien, pas du tout. Bon, c’est vrai Abélard est un poussin canard qui n’a jamais quitté son marais mais bon, il joue aux cartes avec ses potes buveurs de binouze (ou de roteuse, au choix). Il semble heureux mais quand il rencontre la belle Epilie, il va n’avoir de cesse de lui décrocher la lune. Et comme il paraît qu’en Amérique, on a inventé une machine pour voler dans les airs, Abélard décide de s’y rendre.

    Cette Bd est une merveille. Les dessins sont magnifiques pour commencer et on embarque dès la première vignette. L’histoire est très touchante également. On se prend immédiatement d’amitié pour ce pauvre Abélard, tout naïf et qui va découvrir que le monde est bien cruel en dehors de son marais. Il va rencontrer beaucoup de gens et ça ne va pas toujours bien se terminer. Mais Abélard est guidé par des petits proverbes qu’il trouve chaque matin dans son chapeau, des maximes qui l’accompagnent dans chacune de ses nombreuses péripéties. Et puis si Epilie semble être une sacrée chipie (une pute, diront certains), il ne sera pas parti pour rien : il y a la rencontre avec Gaston, un gros ours mal léché (mais au coeur tendre) qui va, lui aussi, en Amérique et qui va le protéger… jusqu’au bout.

    Avec Abélard, on sourit, on rit mais on crie… et on pleure. Je n’en parlerai jamais aussi bien que ma Noukette mais en effet, il y a eu avant Abélard et après Abélard. Je vous conseille vraiment de vous laisser prendre au jeu et de le suivre, de page en page, de maxime en maxime. Mon coeur en bat encore, vous entendez ?

    Les billets de Noukette, Lasardine et Midola

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