aya    Je ne vous dis pas la surprise il y a quelques jours en ouvrant ma boîte aux lettres et découvrant un gros paquet. Je me suis dit « tiens, un livre voyageur est arrivé ». Et non, c’est ma copine emi-litt qui m’a envoyé ce joli cadeau. Et vous pensez bien que depuis le temps que je voulais la lire, je ne l’ai même pas laissée passer par ma PAL.

De quoi ça parle :
    Si vous n’avez pas encore croisé cette BD au détour d’un blog, ce résumé est pour vous. Aya est une jeune fille studieuse qui vit dans un quartier populaire d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Elle veut devenir médecin même si cela ne semble pas au goût de son père. En effet, dans son quartier les filles ne devraient se préoccuper que du « 3 C » : coiffure, couture et chasse au mari.

    On la suit dans ses aventures ainsi que dans celle de ses deux meilleures amies Bintou et Adjoua. Si Aya ne pense qu’à ses études, ses deux amies pensent aux garçons et aux fêtes. Mais la vie n’est pas qu’une succession de fêtes, et la réalité rattrape souvent ces demoiselles.

   

Ce que j’en ai pensé :
    Je me suis régalée, j’ai beaucoup ri. Cette BD aborde le quotidien dans les quartiers populaires africains. Certes on prend le parti pris du rire car certaines scènes sont très caricaturales. Toutefois, quand on a fini de rire, on ne peut s’empêcher de réfléchir au sort très peu enviable de ces jeunes filles. En effet, on ne peut s’empêcher de réaliser que ces jeunes filles rêvent d’un lendemain meilleur, de trouver un bon mari; on les voit chercher l’amour partout où elles peuvent le trouver.
    J’ai beaucoup aimé le vocabulaire typique ainsi que les dessins et j’ai lu cette BD d’une traite. Ne ratez pas la lecture de la préface d’anna Gavalda ainsi que le lexique final qui done la traduction de certaines expressions ainsi que des recettes comme celles de la sauce arachide « pour faire rentrer [s]on mari plus vite du bureau ». On y trouve aussi une technique de déhanché apparemment imparable : mesdemoiselles, en avant !

    Ma belle-soeur l’a d’ailleurs lue après moi et n’a cessé de rire.

    Je ne vais pas tarder à me procurer les suivants, c’est certain.

   

    Emilie, je te remercie encore grandement pour ce gentil cadeau qui montre que tu es toujours très attentive pour les gens qui t’entourent. Je t’embrasse.