Eh bien, chers lecteurs de ce blog, ce roman a bien failli avoir ma peau raison de mes envies de lecture. Dixbarroco tropical  jours que je le traîne avec moi, dix jours que je peine et que je n’avance pas, que je n’accroche pas. Alors ce matin, en plein milieu d’un chapitre, page 190 (sur 275), je lâche l’affaire sinon je crois que je vais perdre l’envie de lire.

    Ce titre, je voulais vraiment le lire. J’aime la littérature africaine et je voulais découvrir un auteur angolais, vraiment. De plus, je n’avais lu que des avis positifs. Donc quand je l’ai vu proposé par Babelio dans le cadre de l’Opération Masse Critique, je n’ai pas hésité un instant.

    Et le picth est alléchant, je vous propose aujourd’hui la quatrième de couverture qui n’en dit pas trop et donne vraiment l’eau à la bouche

      » Une femme tombe du ciel et s’écrase sur la route devant Bartolomeu au moment où éclate une tempête tropicale et où sa maîtresse lui annonce qu’elle le quitte. Il décide de percer ce mystère et, alors que tout change autour de lui, il découvre que la morte, mannequin et ex-miss, avait fréquenté le lit d’hommes politiques et d’entrepreneurs, devenant ainsi gênante pour certains, et il comprend qu’il sera la prochaine victime.

    Il croise les chemins d’une chanteuse à succès, d’un trafiquant d’armes ambassadeur auprès du Vatican, d’un guérisseur ambitieux, d’un ex-démineur aveugle, d’un dandy nain, d’une mère de saint adepte du mariage, d’un jeune peintre autiste, d’un ange noir ou de son ombre. Il explore une Luanda de 2020 métaphore de la société angolaise où les traditions ancestrales cohabitent difficilement avec une modernité mal assimilée »

    Voilà qui avait tout pour me plaire, une intrigue qui fleurait bon le polar, une intrigue amoureuse et l’Afrique ! Et pourtant, rien ne s’est passé, hormis mon ennui grandissant page après page. Je veux croire que je n’ai pas lu ce roman au bon moment car je ne vois pas d’explication plausible à ce rendez-vous manqué.

    Tout ce que je peu vous dire c’est que j’ai peiné à chaque fois que je l’ai ouvert, que j’ai souvent perdu le fil, ne comprenant pas où le narrateur voulait nous mener. J’ai pensé que ça allait repartir quand le narrateur reçoit le message vocal d’outre-tombe de Nubia, je me suis plongée dans ces pages pour de nouveau me lasser.

   De plus, je n’ai pas entendu cette petite musique si particulière aux plumes africaines, mais peut-être est-ce dû à la traduction, je ne sais pas.

    Je vous invite à lire les avis d’Aifelle, Yv et Dédale qui l’ont tous trois trouvé très bon. Merci encore à Babelio et aux éditions Métailié pour leur confiance.

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