amos   satya La voici, la voilà, la troisième saison des Blue Cerises.
    Découverts chez Emmyne, j’ai tout de suite accroché à ce concept. Quatre écrivains (Maryvonne Rippert, Cécile Roumiguière, Sigrid Baffert et Jean-Michel Payet) écrivent les histoires croisées de quatre adolescents qu’une très forte amitié (et un secret) relie.
    Ce que je trouve très fort est de pouvoir lire quatre histoires de quatre adolescents dont la singularité est assurée notamment grâce à celle de chaque auteur. Ainsi, le style suffit à savoir quel est l’adolescent dont on lit l’aventure.
    Ce que je trouve également très réussi, c’est que le lecteur peut lire les aventures de chaque saison sans se soucier du personnage par lequel il va commencer. En effet, les récits s’éclairent les uns les autres mais n’empiètent par contre pas les uns sur les autres. Ce n’est pas une simple écriture avec changement de point de vue puisque chacun des Blue Cerises vit des expériences qui lui sont propres.

violettezik    Certains ont pu se demander si cela n’allait pas finir par s’essouffler. Je peux vous garantir qu’il n’en est rien dans cette troisième saison qui nous présente nos quatre amis pendant le réveillon du Nouvel An. Et ce soir, qui devrait être sous le signe de la fête, va nous montrer que les plus grandes amitiés sont soumises à des épreuves. Amos ne va pas supporter l’attitude de Violette et s’apercevoir des distances qu’il a laissées se creuser entre sa jumelle et lui. Satya va voir se rapprocher de lui des racines indiennes qu’il s’efforce d’ignorer depuis le décès de ses parents. Violette s’inquiète de la disparition brutale de son frère et se retrouve mise à l’écart à cause des nombreux secrets qu’elle a pour ses amis. Quant à Zik, elle peine à savoir pour qui son coeur bat vraiment. Et tout cela sur un fond de musique endiablée et avec des Blue Cerises déguisés pour l’occasion. Mais le masque est-il vraiment là où on l’attend.

    Voilà, j’ai encore préféré cette saison aux précédentes car les auteurs ont pris le pari de resserrer l’intrigue sur une soirée et de soumettre leurs personnages au mensonge, à la trahison : la vraie vie en somme. Et je dois dire que c’est particulièrement réussi. Et je tiens à dire à certains auteurs, je sais qu’elles se reconnaîtront, que mettre un tel suspense en toute fin de roman est de la torture à l’état pur.
    Comment vais-je pouvoir tenir jusqu’à la prochaine saison ? Monde cruel…