d_un_autre_monde    C’est grâce à un partenariat entre blog_o_booket les Editions Robert Laffont que j’ai eu la possibilité de renouer avec un genre que je n’avais pas lu depuis un moment alors que j’aime beaucoup cela : l’histoire d’une famille sur une période historique donnée.

De quoi ça parle :

    Ce roman retrace l’histoire de la famille Kergalin de 1914 à nos jours. On suit la famille depuis le couple formé par François et Emilienne jusqu’à leurs arrières petits-enfants Ainsi, le lecteur va suivre l’évolution d’une famille bretonne, ses joies, ses secrets, ses coups durs. Mais le lecteur va également voir évoluer une région à travers tout un siècle. Et quel siècle, puisque c’est celui des grandes guerres et des horreurs commises par l’humanité.

Ce que j’en ai pensé :

    Tout d’abord, je dois dire que cela m’a fait un bien fou de relire ce genre d’histoires. J’en lisais pas mal à un moment. J’aime les romans qui nous emmènent dans des histoires familiales tout en nous faisant flirter avec l’Histoire, c’est passionnant.

    J’ai aimé que le roman parte de la découverte de carnets tenus par différents membres de la famille. Les voix se mêlent donc pour dresser le portrait de personnages au fil d’un siècle qui a su montrer l’ampleur de la bêtise humaine.

    Lasardine dit dans son article que l’écriture évolue au fur et à mesure des cinq parties du roman (une pour chaque grande période de l’histoire). Si cela ne l’a pas gênée, moi je dirais que c’est certainement mon bémol dans cette histoire. En effet, j’ai adoré les trois premières parties, puis j’ai un peu peiné car je trouvais l’écriture comme plus détachée, moins romanesque, presque documentaire parfois.

    Je dois avouer aussi que j’aurais aimé que le livre propose un arbre généalogique de la famille car je me suis retrouvée vraiment perdue à partir de la troisième génération et peiné à comprendre le dénouement de certains secrets de famille.

    Ceci dit, ce fut une lecture des plus agréables notamment parce que j’aime les romans sur fond historique. J’aime cette impression d’apprendre des choses mine de rien. Et depuis ma lecture de la totalité des Rougon-Macquart de Zola, j’ai un goût très prononcé pour les histoires de famille.