eternels_1    Voilà le genre de roman qu’on ne pense pouvoir mettre que dans les mains des adolescentes. Eh bien, figurez-vous que j’ai réussi à y trouver mon compte moi aussi…

De quoi ça parle :

    Ever Boom a perdu toute sa famille dans un tragique accident de la route, dont elle est l’unique survivante. Le temps où elle était joyeuse et populaire est révolu. Elle habite chez sa tante et se cache en permanence sous de grandes capuches et se coupant du monde grâce à un I-Pod dont le volume est poussé à son maximum.
    Depuis l’accident, Ever a un étrange don : elle perçoit l’aura des gens sous forme de halos de couleurs, elle perçoit également les pensées de ceux qui l’entourent. On pourrait trouver cela génial mais c’est épuisant d’entendre ce que tout le monde pense. Et puis, il y a aussi les visites incessantes de l’esprit de sa petite soeur, qui ne se décide pas à rejoindre complètement l’au-delà.
    Rajoutez à cela l’ingrédient indispensable : le mâle. Eh oui, il est beau, mystérieux et ne s’intéresse qu’à notre Ever. Damen est le prototype dont tomberait amoureuse toute adolescente digne de ce nom.

Ce que j’en ai pensé :

    Il faut le dire, c’est un livre destiné aux adolescents. Donc si adulte, vous décidez de le lire, il faudra être indulgent avec toutes ces grosses ficelles qui jalonnent le roman. Les thèmes sont attendus : l’amour impossible, la mort et l’au-delà, la difficulté d’être adolescent. De même, que pour la révélation de l’étrangeté de Damen, on se doutait du plus gros. Non, non, ce n’est pas un vampire… car il n’est pas glacial le bougre, plutôt chaud comme la braise…
    Il faut que je vous avoue tout de suite que malgré les réserves que je peux émettre, j’ai dévoré ce livre. C’est le genre de roman dont on veut savoir la fin coûte que coûte, le genre de roman qui se lit tout seul et vous déconnecte du réel pour quelques heures. Et je trouve ça vraiment très sympa.

   

Le deuxième tome sort demain dans les librairies et je ne vais pas tarder à le lire.

    Je remercie Sylvana des Editions Michel Lafon d’avoir eu la gentillesse de me les avoir fait parvenir.