harraga    Voici aujourd’hui la lecture de mon 11e maillon de la chaîne des livres, celui proposé par Emmyne.

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De quoi ça parle :

    Lamia est une algérienne brillante, pédiatre de surcroît. Lamia se sent seule dans sa grande maison que tous ont désertée : ses parents et un de ses fères sont morts et Sofiane, son autre frère, a décidé de tenter d’émigrer sous de meilleurs cieux.
    Alors que fait Lamia ? Elle rumine, se remémore et observe ce pays dans lequel elle ne trouve pas sa place… car celle des femmes y est réduite à peau de chagrin.
    Un jour, telle une tornade, arrive Chérifa, une inconnue, enceinte qui plus est. d’où débarque-t-elle ? C’est Sofiane qui lui a dit d’aller demander du secours auprès de Lamia.
    L’arrivée de Cherifa va bouleverser irrémédiablement la vie de Lamia et plus rien ne sera jamais comme avant.

Ce que j’en ai pensé :

     Je m’excuse des mots qui vont suivre : je n’ai pas du tout aimé ce livre. Pourquoi je ne l’ai pas abandonné ? Parce que j’avais abandonné le maillon précédent et que cela me gênait d’en abandonner deux de suite. Alors j’ai fractionné ce livre. J’ai lu les 100 premières pages puis me suis arrêtée pour revenir au livre plusieurs jours après et me suis forcée à aller au bout.
    J’étais déçue car c’est un des livres de la chaîne dont le sujet m’intéressait le plus car je suis très sensible à la vie des femmes dans les pays musulmans. Mais tout m’a déplu et déçu. J’ai trouvé le style ampoulé, la relation entre les deux femmes vraiment surfaite. Et j’ai été déçue de ne pas en apprendre davantage sur les fameux harragas qui donnent leur nom au livre. Le personnage de Lamia m’a profondément agacée car j’attendais autre chose d’une femme assumant la charge de pédiatre.

    Je vais donc remettre ce livre en circulation et lui souhaiter de trouver un meilleur public.
    Il a été globalement apprécié par les lecteurs de la chaîne sauf par deux maillons (Bladelor et Le Bookomaton). Hathaway a comme moi, peiné à avancer.