HiverMonsKallentoft     Voilà une couverture bien réjouissante me direz-vous. Quand Pimprenelle a reçu ce livre lors du swap que nous avions organisé à Noël, j’ai également eu envie de me le procurer et de le lire avec elle. C’est chose faite et voici donc notre nouveau choix à l’occasion de notre LECTURE DU DIMANCHE.

Calepin

De quoi ça parle :

    Un matin de janvier, dans un froid glacial, le cadavre d’un homme obèse est retrouvé nu, pendu à un arbre. Il apparaît très vite que ce n’est pas un suicide mais bel et bien un meurtre.
    Malin Fors est l’enquêtrice qui va se charger de cette affaire. Elle ira jusqu’au bout afin de percer les douloureux secrets qui entourent la mort de Bengt. Page après page, de nouveaux éléments viennent rendre compte du fait qu’un lourd passé entoure toute cette affaire.
    De plus, la voix du mort, sans dévoiler rien de l’intrigue, commente ce qu’il voit et ressent et vient rajouter un petit quelque chose à l’atmosphère déjà bien pesante de ce roman.

Ce que j’en ai pensé :

    C’est un roman que j’ai beaucoup aimé même s’il m’a fallu un peu persévérer pour entrer dans l’intrigue. En effet, ce polar n’est pas de ceux qu’on lit sans reprendre son souffle. Le rythme y est lent car tout se joue sur la psychologie des personnages et une fouille minutieuse de leur passé.
    Mais je dois dire que c’est un bon polar, le premier d’une série de quatre apparemment, chacun autour d’une saison. J’ai donc hâte de découvrir ce que va devenir Malin. C’est une enquêtrice dont j’apprécie beaucoup le profil : divorcée s’occupant de sa fille en pleine adolescence. On la sent toujours éprise du père de son fils, mais elle a une liaison physique avec un journaliste et a un petit penchant pour la bouteille. Et ceux qui me lisent souvent savent bien que j’aime les personnalités tourmentées dans les polars.
    L’enquête est intéressante et même si elle suit un petit train confortable, ce que je j’ai beaucoup aimé c’est que tout est crédible, aucune grosse ficelle pour résoudre in extremis une situation.
    Et la voix du mort tout au long du roman excite la curiosité du lecteur et donne un petit côté outre-tombe que j’ai trouvé réellement bien mené.

    Filons voir ce qu’en a pensé Pimprenelle. Je ne doute pas un instant que ce genre de roman ait pu lui plaire car il y a juste ce qu’il faut de glauque !