confreriedelhorloge    On a pu croiser ce livre sur de bonnes pages de la blogosphères ces derniers mois, alors comment résister à la tentation ? Pimprenelle et moi avons souvent des envies communes et des titres communs dans nos PAL donc ce fut l’occasion de le mettre en avant pour notre LECTURE DU DIMANCHE.

De quoi ça parle :

    Angleterre, 2e moitié du XIXe siècle. Un tout petit garçon difforme est recueilli par le mystérieux M. Socrate. L’enfant, prénommé Modo par son bienfaiteur, possède un étrange pouvoir : celui de pouvoir modifier son apparence physique. Il va être éduqué durant de nombreuses années, à l’écart du monde, afin de remplir une mission bien précise.
    Un jour, M. Socrate le livre à lui-même et le jette dans les rues de Londres pour voir comment il va se débrouiller. Modo va se retrouver, un peu malgré lui, plongé dans la résolution d’une étrange machinerie qui utilise de manière horrible de jeunes enfants. Mais il va également faire la connaissance de la belle Miss Octavia.

Ce que j’en ai pensé :

    Je suis habituellement peu versée dans la science-fiction. Pourquoi ? C’est simple, je n’y comprends rien. Voilà pourquoi, j’ai pensé bon d’y retourner par la porte de la littérature pour la jeunesse. Et j’ai bien fait.
    Ce roman est un vrai régal. Déjà car l’auteur utilise certains grands classiques de la littérature victorienne. Les personnages de quasimodo et de Hyde sont repris à la perfection pour créer une intrigue dans une Londres du XIXe où la technologie a pris une dimension différente que celle qu’elle a eu dans la réalité. J’ai découvert d’ailleurs chez Fashion que cela s’appelle de la steampunk.
    On tourne les pages de ce livre sans se poser aucune question : c’est bon, c’est rythmé et on avance. Les personnages sont bien campés. On suit un Modo attachant et courageux, que la vie n’a pas épargné et qui est au centre d’enjeux qui le dépassent. Le personnage de Miss Octavia est également très soigné et l’on se demande quelle va bien pouvoir être l’issue pour ces deux-là.
    Je n’en dirai pas plus sur l’itrigue elle-même car c’est un de ces romans dont le plaisir repose sur le dévoilement progressif des actions et des secrets de ses personnages.
    Ce volume est le premier d’une tétralogie dont il me tarde de connaître la suite.

    Filons voir ce qu’en a pensé Pimprenelle.
    D’autres avis intéressants : Fashion, Lael, Ankya, Emmyne.

Calepin