la_cur_e    Nous voici repartis dans notre exploration de la longue saga des Rougon-Macquart. Pimprenelle et moi avons décidé d’accorder chaque mois une de nos lectures du dimanche au super challenge de notre copine Moka.

 

    Dans ce second volet, nous retrouvons Aristide le deuxième fils de Pierre Rougon qui tente de faire fortune sur les traces de son frère Eugène. Après avoir quitté Plassans avec sa femme et sa fille, il n’a qu’une envie : devenir quelqu’un. Sa femme meurt et il fait un remariage qui va lui permettre d’avoir l’argent pour démarrer. Mais Renée est jeune… guère plus vieille que son fils Maxime, revenu de pensionnat… et elle s’ennuie terriblement.

 

    Et voilà une deuxième relecture réussie. Quel plaisir de relire ce roman ! Tout d’abord la puissance de la langue au service des descriptions. Je me suis d’ailleurs aperçue que ce qui me reste d’un bon nombre de ces romans lus il y a une quinzaine d’années, c’est l’impression d’une expérience sensorielle. Ainsi, je me rappelais la description liminaire de la promenade en voiture, la chaleur de la scène de la serre mais aussi cette impression d’entendre les pas de Saccard battre le pavé parisien.

 

  Calepin   L’intrigue tourne autour de peu de choses : l’ascension financière fulgurante d’un homme grandi dans des appétits de luxe incontrôlables, ne se souciant pas de sentiments. A tel point qu’il ne va pas s’apercevoir de l’idylle naissant entre sa femme et son fils. Je trouve ce roman assez symptomatique de la saga : l’appétit de réussite empêche littéralement la réalisation des relations humaines. Tout n’est que manigances et la famille ne peut être qu’un moyen de parvenir.

 

    Le roman suivant est, si mes souvenirs sont bons, de la même veine et nous reviendrons vous le présenter au mois de mars.

    Retrouvez ici l’avis de Pimprenelle.

 

Defi_Emile_Zola      dead_authors