lumi_res    Voilà le troisième livre de Van Cauwelaert que je chronique depuis l’ouverture de mon blog. J’aime vraiment cet auteur que je conseille et dont j’offre souvent les romans.
    Il y a quelques jours pour Paulo Coelho, je vous disais que parfois à trop lire un auteur sans se ménager de pauses, on finit par se lasser. Eh bien voilà. De plus, je pense que si j’avais lu la 4e de couverture au lieu de faire mon acheteuse compulsive, j’aurais reposé ce livre. Pourquoi ? Je vais vous le dire.

De quoi ça parle :
    Jérémie Rex est un jeune homme complètement désemparé. Il a été une enfant star. Oublié désormais, il tente de faire un apprentissage en boulangerie. Mais ce qui compte dans sa vie, c’est la jeune femme dont il est amoureux Candice. Mais celle-ci ne l’aime plus.
    Lors d’un voyage à Venise, gagné grâce à un jeu radio, il va se rendre dans un petit musée et découvrir un tableau de Magritte qui va complètement l’absorber. En effet, il va s’y retrouver aspiré et retrouver Candice du temps où elle l’aimait encore. Une fois « recraché » par le tableau, il n’aura qu’une envie : y retourner…

Ce que j’en ai pensé :

    Je suis au regret de dire que je me suis profondément ennuyée. Le livre est très court, les personnages sans peu de relief et l’intrigue complètement invraisemblable cette fois. Je sais que l’auteur flirte souvent avec le paranormal et la notion de destin mais là, je n’ai pas accroché. A aucune ligne. Je ne l’ai fini que parce que c’est un auteur que j’aime en temps normal et aussi parce qu’il était court.
    Et là, je me demande si Didier Van Cauwelaert ne serait pas en train de sombrer lui aussi dans l’aspirateur commercial et s’imposer un rythme d’écriture sans laisser à ses intrigues le temps de mûrir un peu. D’ailleurs, je peux vous dire que j’ai même trouvé l’écriture très plate.
    Il me reste à espérer que c’est un raté et que l’auteur reviendra à ce qu’il sait si bien faire d’habitude. Pour ma part, je vais faire une longue pause avec l’auteur.

    Voici pour terminer le tableau de Magritte, L’empire des Lumières, qui a inspiré l’auteur :

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