adele    Je continue donc avec ma copine Pimprenelle ma découverte des lectures jeunesse autour de la première guerre mondiale. Elle a d’ailleurs fait un billet sur un roman d’Arthur Ténor qui m’a fait très envie.
    Allez hop, LECTURE DU DIMANCHE.

    Adèle fait partie de ces adolescents dont la guerre a marqué la vie, à jamais. Elle est née dans un milieu agricole et son père ne voit pas d’un bon oeil son engouement pour l’école et son envie de devenir institutrice. La guerre est déclarée et ses deux frères, Eugène et Paul, sont mobilisés. C’est le début d’une longue angoisse et l’attente de nouvelles qui sont rares. Et puis à la ferme, il faut continuer et compléter l’absence de deux hommes. Autant dire que l’école passe au second plan. La guerre dure et le père doit également partir. La guerre est une ogresse et Adèle va en faire la douloureuse expérience. Mais malgré tout, la vie doit continuer.

    Le début du journal est un peu agaçant car Adèle est très insouciante, mais elle est jeune. Au fil des jours, le lecteur grandit avec elle et prend conscience de l’horreur de la guerre, de l’attente et de la perte. Je trouve que ce roman a d’une part l’intérêt de suivre la guerre du début à la fin, de raconter la vie quotidienne de ceux qui ne sont pas au front, de raconter l’horreur de ce qui est vécu dans les tranchées et de confier la difficulté de ceux qui en reviennent de vivre après ce qu’ils ont enduré. C’est un roman que je conseille vivement et que je ferai très probablement lire à mes élèves.

    Dans la journée, l’avis de Pimprenelle.

Calepin