le_mage_du_rumorvan    C’est suite à l’initiative de mon pote Gratte-Poil du forum Prise de Bec que j’ai eu l’occasion d’avoir entre les mains ce premier roman qui se déroule en Bretagne et que l’auteur a eu la gentillesse de faire voyager.

De quoi ça parle :

    Un homme est retrouvé sauvagement assassiné. Mais ce n’est pas n’importe quel homme car Edouard Durret est considéré dans son village comme un mage noir. Autour de son meurtre gravite la disparition d’un livre maudit, une épouse très étrange, des maîtresses… L’inspecteur Lavigne va devoir débrouiller les fils d’une enquête où se mêlent preuves tangibles et relents de magie.

Ce que j’en ai pensé :

    J’étais très attirée par le résumé de ce livre et par la couverture que je trouve très belle. Toutefois, je dois dire que j’ai vraiment peiné pour venir à bout de ces 200 pages.
    Je vais essayer de vous en donner toutes les raisons. Tout d’abord, l’inspecteur est bien trop lisse pour moi. Il suit son enquête, interroge les gens mais on ne rentre absolument pas dans son personnage, on ignore quasiment tout de lui. Ensuite, l’enquête elle-même est molle et tirée par les cheveux. J’ai trouvé les déductions faciles, la recherche de preuves très légère et les personnages pâlots ce qui ne donnait pas vraiment de saveur aux suspectés à tort.
    Ensuite, je dois dire que faire apparaître un jumeau caché dans les dernières pages, je trouve ça presque anti-polar. Et je ne dirais rien de tout ce qui touche au prêtre car c’est un des ressorts de l’histoire mais je dois avouer que j’ai trouvé ça tout bonnement facile et ridicule.
    Mon dernier bémol et non des moindres sera typographique si je puis dire. J’ai trouvé dans ce livre un nombre ahurissant de coquilles et de fautes d’orthographe et je dois avouer que si je ne m’étais pas engagé à lire ce livre, je ne l’aurais pas terminé. En effet, je trouve que ce genre de choses est un manque rare de respect vis-à-vis des lecteurs. Je ne sais à qui en revient la faute mais je pense qu’il est vraiment important de faire attention à ce genre de choses, c’est un peu l’image de marque de l’éditeur et celle du romancier qui en prennent un coup et c’est bien dommage.