schmitt    Depuis que j’ai vu un soir par hasard, il y a quelques années, sa pièce Le Visiteur, je suis fan de cet auteur dont j’ai lu beaucoup de choses.
Ce roman est le cinquième à s’inscrire dans son « Cycle de l’invisible ». Je dois d’ailleurs avouer ma préférence pour Oscar et la dame rose dans cet ensemble de courts récits.

De quoi ça parle :
    Jun a quinze ans, il est révolté et survit grâce à des ventes à la sauvette dans les rues. Il va faire la connaissance d’un maître sumo qui prétend voir un gros en lui. Après avoir résisté, il va suivre Shomintsu et démarrer une longue initiation qui le mènera bien plus loin que le simple mode de vie du Sumotori. Grâce à cette rencontre, il va prendre conscience du monde qui l’entoure et apprendre à aimer les gens pour ce qu’ils sont et non pas pour ce qu’ils voudraient qu’ils soient.

Ce que j’en ai pensé :
Comme toujours, je suis impressionnée de ce que l’auteur est capable de provoquer en si peu de pages. Schmitt est un virtuose dans l’art de tout dire en peu de mots. La narration est fluide et le style agréable, la morale de l’histoire n’en étant que plus percutante. Je ne souhaite pas vous en donner la morale car ce serait vraiment déflorer ce très court récit. Il se lit très vite alors n’hésitez-plus.

Quelques phrases à lire :
    * « Jun, si ce que tu dis n’est pas plus beau que le silence, alors tais-toi. »
    * « Le gros en moi, ça y est, je le vois : le gros, ce n’est pas le vainqueur de moi; le gros, c’est le meilleur de moi qui marche devant moi, qui me guide, m’inspire. Ca y est, je vois le gros en moi. »

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