loving_frank    Quand Babelio a lancé sa nouvelle édition de ico_critique, je n’ai pas hésité une minute à choisir ce titre dont j’avais lu de très bonnes critiques, notamment chez Fashion.

De quoi ça parle :

    Ce roman raconte la terrible histoire de Mamah Borthwick Cheney et le célèbre architecte du début du XXe siècle, Frank Lloyd Wright. Terrible parce que Mamah et Frank sont dès le départ des amoureux maudits.
     Mamah et Edwin, son mari, vont faire appel à Frank pour construire leur nouvelle maison. Un amour irréversible va naître entre la jeune femme et l’architecte. et malgré tous leurs efforts pour rompre cette relation, ils finiront par s’enfuir tous les deux, abandonnant en quelque sorte conjoints et enfants. Mais au début du XXe siècle, un tel acte n’est pas monnaie courante et le scandale va enfler sans cesse à l’égard du couple.
    Après des années passées à traverser le globe ensemble, le couple reviendra se fixer aux Etats-Unis en 1914. Mais il est écrit que leur histoire ne peut bien se terminer…

Ce que j’en ai pensé :

    Je vais devoir faire mon coming-out et avouer que j’aime les histoires d’amour. Alors quand ce sont des histoires d’amour intelligemment écrites, imaginez que je ne peux résister.
    La première partie du livre montre à quel point l’amour, le vrai, ne peut être combattu. Et Mamah et Frank ne pourront écouter leur raison.
    Ce roman offre un tableau très complet sur les moeurs de l’époque et montre à quel point la société a évolué en matière d’émancipation de la femme. En effet, Mamah va devoir tout abandonner pour pouvoir vivre avec l’homme qu’elle aime, jusqu’à ses enfants. C’est d’ailleurs le point qui m’a le plus interrogée car on ressent finalement très peu dans le récit du narrateur le manque réel de ses enfants.
    Si j’ai aimé ce roman, je dois avouer avoir eu un petit passage à vide aux 2/3 de l’histoire où le récit perd un peu en vigueur. Par contre, la fin m’a littéralement retournée car, ne connaissant pas l’histoire de ce couple, je ne m’y attendais absolument pas, hormis quelques pages avant l’événement où on sent monter le malaise. Mais je n’en dirai pas plus.

    Je remercie Guillaume de Babelio et les Editions Buchet-Chastel pour m’avoir permis cette découverte.
    Je vous invite à aller lire également les avis d’Amanda, Fashion, Cathulu, Cuné, Kathel et Esmeraldae, si ce n’est déjà fait.

challenge_du_1_litteraire_2009 19/21