La voici, la voilà, LA LECTURE DU DIMANCHE. Et comme cela fait une semaine que je fais la fête chez Pimprenelle, ce n’était pas gagné. On ne peut pas tout faire en même temps, n’est-ce pas ?
Cette semaine, j’ai donc lu un livre de la bibliothèque de Pimprenelle.
De quoi ça parle :
Première difficulté : résumer ce livre… Sans nul doute, l’auteur a décidé d’écrire sur son vécu, de réaliser un écrit qui pourrait s’apparenter à une autobiographie. Elle parle de ses enfants, disserte sur le problème des origines mais finalement éprouve des difficultés à raconter ses propres souvenirs.
Ce que j’en ai pensé :
Jamais un livre n’a aussi bien porté son titre. En effet, ce bouquin ne mène nulle part…
Tout d’abord, je remercie Yasmina Reza de n’avoir écrit que 82 pages car je n’aurais décemment pas pu en lire une de plus. Puis, je remercie Pimprenelle d’avoir conduit sur la route de la mer afin que je puisse me libérer de ce lourd fardeau…
Blague à part, je n’ai pas du tout aimé ce livre et ce pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, je n’accroche pas au style très concis de l’auteur. Elle alterne les phrases courtes et nominales à des phrases longues usant à l’excès des accumulations de groupes nominaux. D’ailleurs, elle dit à un moment qu’elle lit ses notes à sa fille et que cette dernière lui dit « le reste est lamentable. Surtout littérairement ». Je n’ai pu m’empêcher de sourire et de penser la même chose…
En ce qui concerne le fond, je me suis beaucoup demandée l’intérêt des chapitres consacrés aux souvenirs avec ses enfants. « Oui, et alors ? » me suis-je dit sans cesse… « Où veut-elle en venir ? » Sans aucun doute, nulle part… Certains crieront peut-être au génie… pas moi…
Les procédés ne m’ont pas non plus convaincue… J’ai eu l’impression d’assister à un mauvais patchwork de toutes les bonnes autobiographies que j’ai pu lire. L’auteur semble avoir peiné à trouver du liant dans son livre. Et si cela est fait exprès, je n’ai pas adhéré…
Histoire de modérer un petit peu mon propos, j’ai aimé certaines images notamment quand au début du roman elle se projette dans l’avenir avec son fils.
J’ai aussi aimé la manière dont elle parle de sa mémoire : » Car il y a une terre dure, piétinée depuis des années, qu’il faudra peut-être un jour, si j’en ai la force et l’audace, retourner. »
Et pour finir, une petite phrase sur l’écriture : » Ce qu’on produit est comme un vêtement, un élément associé à soi, une propriété extérieure, inaliénable mais extérieure à soi. »
Je sais déjà ce qu’en pense Pimprenelle, mais pas vous. Alors je vous laisse vous y rendre si ce n’est déjà fait. A dimanche prochain pour une nouvelle lecture commune.
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