Psychose    Honte sur moi mais en haut lieu on connaît mon inculture cinmatographique, je n’ai jamais vu le film d’Hitchcok qui s’est inspiré du roman que je vais vous présenter aujourd’hui mais je brigue une séance perso de rattrapage de mes lacunes. Je remercie les Editions Moisson Rouge qui m’ont donné l’opportunité de lire cette réédition du texte de Robert Bloch, préfacé en plus par Stéphane Bourgoin.

    Norman Bates est certes un personnage de fiction mais l’auteur s’est inspiré, pour le créer, du sérial killer Ed Gein. 

    C’est l’histoire de Mary qui décide un beau jour de faire main basse sur une grosse somme d’argent qu’elle vole à son patron et s’enfuit dans le but de retrouver son fiancé. Mais elle va s’arrêter dans le mauvais hôtel et y croiser Norman Bates… Il va la tuer avec une sauvagerie épouvantable et n’aura pas d’autre choix que de cacher à tout prix la vérité à tous ceux qui, pour diverses raisons, vont se mettre à la recherche de la jeune femme.

    Voilà un roman qui se dévore avec une grande facilité grâce à un style très accessible et à un rythme bien soutenu. On suit avec effroi l’avancée des crimes et on frissonne face à la mécanique inéxorable qui se met en place. Pas de scène glauque cependant, les meurtres sont relatés sans grand détail macabre ou sanglant. On est davantage dans un roman d’atmosphère. Je pense d’ailleurs que ce qui m’a le plus retournée, c’est justement la fin qui éclaire certains aspects de la personnalité de Norman. Je me demande d’ailleurs si le film a pu maintenir ce suspense là jusqu’au bout, et comment.