Encore un autre emprunt en médiathèque. Pour quelle raison ? Hum, il était si_rien_ne_bougeà côté de celui dont je vous ai parlé mercredi… Non et aussi car j’avais été très attirée par la 4e de couverture.

De quoi ça parle :

    Nina est une jeune fille assez insignifiante. Ce dont sont conscients Lise et Samuel, ses parents. Ils vont donc convier une autre jeune fille, Sabine, à passer des vacances avec eux, afin d’émanciper un peu leur fille. Mais la réalité va vite dépasser ce qu’ils avaient espéré. Et l’issue va se révéler fatale.

Ce que j’en ai pensé :

Cela fait un moment que je ne lisais plus les 4e de couverture. Mais ne connaissant absolument pas ce roman, je voulais savoir ce dont cela pouvait parler. Et voici un extrait de ce que j’ai pu y lire : « De virées nocturnes en échappées sur les plages, de plus en plus indifférentes au monde, les filles s’exercent à des jeux féroces. Jusqu’à rompre l’équilibre de l’île. »

    Vous comprendrez donc que j’aie pu être titillée par cette accroche qui semblait indiquer que le récit allait nous entraîner dans ce que la jeunesse a de plus sombre.

    Eh bien, pas du tout. Le récit prend le parti de rester dans une sorte de non-dit. C’est d’autant plus frustrant que l’on préfèrerait à la limite quelque chose de complètement abstrait, d’une écriture qui serait vraiment dans la suggestion. On est entre les deux et il m’a semblé vraiment impossible pour le lecteur de trouver sa place. 

    Si le roman n’avait pas été si court, je pense que je l’aurais abandonné. J’aurais d’ailleurs peut-être dû car je dois confesser que je n’ai pas trouvé la fin. Si d’ailleurs quelqu’un avait la bonté de m’éclairer, je lui en serais infiniment reconnaissante.

    Je dois par contre signaler que je n’ai pas été déçue par la plume de l’auteur dont les phrases savent sa faire incisives et efficaces quand elles le souhaitent.

9/14  challenge_du_1_litteraire_2009