Eviter les péages – Jérôme Colin

éviter les péages Quand ma Laurie me dit qu’elle a lu un premier roman intéressant et qu’elle me le met dans les mains, je commence à le lire sur le champ. Et chose incroyable, ce roman me sort d’une panne de lecture. La magie de Laurie ou celle de Jérôme Colin ? Les deux, mon général !

Dans ce premier roman, l’histoire d’un homme, chauffeur de taxi, la quarantaine. Il a tout pour être heureux : une femme qu’il aime, trois enfants, un pavillon. Un boulot qu’il n’aime pas tant que ça mais qui permet à l’argent d’entrer dans le foyer. Tout va comme sur des roulettes. Jusqu’au jour où il rencontre Marie. Et Marie, c’est le désir, c’est l’évidence, la femme dont on rêvait et qui croise enfin notre chemin… Alors que faire ? Que choisir ? Marie et sa fraîcheur ? Et prendre le risque que cela s’éteigne ? Car il paraît que tout finit par s’éteindre… Ou choisir Léa, l’amour stable, le foyer… Alors quand Léa part quelques jours pour faire le point elle-aussi…

Ajoutez à ce roman quelques conversations succulentes avec des passagers du taxi et vous aurez quelques uns des ingrédients de ce roman.

Une belle découverte, des réflexions fort justes sur la vie, sur la routine, sur le retour du désir, sur la fragilité de la vie, sur son côté éphémère. Qu’est-ce qu’être heureux ? Qu’est-ce qu’aimer ? De très jolies phrases émaillent ce roman, font réfléchir, battre le coeur. Un petit manque de rythme peut-être pendant quelques pages mais rien de bien méchant. Un roman qui m’a parlé… forcément… mais voilà… J’aime ces romans qui nous font réfléchir sur nos vies, qui ne donnent aucune réponse, ne portent aucun jugement, qui proposent justes d’autres vies que les nôtres… et pourtant tellement les nôtres en même temps.

Je vous invite à aller lire le billet de Laurie qui vous fait en plus le cadeau de quelques phrases glanées au fil des pages. Je voulais le faire et je me suis aperçue que ma sélection en disait trop de moi. Alors chut…

 

16 réflexions au sujet de “Eviter les péages – Jérôme Colin”

  1. Tellement heureuse que tu aies aimé. Je me souviens quand je t’en ai parlé au téléphone, telle une évidence de le partager avec toi. Un roman qui nous a parlé. Bisous ma douce

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  2. J’ai lu les deux billets et franchement, ça me tente plutôt, et puis une allusion à Bashung, ça marche toujours pour moi

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