La mer à courir – Jean-Luc Marty

  La-mer-à-courir  Une transposition du Paul et Virginie de Bernardin de St Pierre à Paris et à notre époque ? Il y en a des traces mais n’ayant lu ce roman du XVIIIe, je ne pousserai pas plus loin la comparaison.

    Paul débarque de Tahiti pour y faire ses études et avec la mission de retrouver Virginie pour lui ramener un cahier.

     La jeune fille a perdu sa mère alors qu’elle était encore un bébé. Elle a été recueillie en France par sa grand-mère et a grandi loin de Josse, ce père resté à Tahiti et qu’elle ne connaît pas. Paul, lui, a perdu son père d’une maladie et dont le médecin était Josse avant de devenir le compagnon de sa mère. Les deux jeunes vont se croiser dans une région parisienne hostile et déshumanisée. Paul fait l’expérience de la cité et de ses trafics, Virginie, elle, travaille comme journaliste dans un bâtiment de verre qui surplombe la cité.

    Le roman traite du quotidien de ces deux jeunes, de leur rencontre et file la métaphore de la mer, de la course à la vie. Si certains passages m’ont beaucoup intéressée, si j’y ai parfois trouvé matériau à réflexion sur ma vie en banlieue parisienne, je dois reconnaître que je n’ai pas pris plaisir à le lire dans son ensemble. Les pages se tournaient sans réel intérêt ni difficulté de lecture. J’aurais tout aussi bien pu le reposer et ne pas le finir. Je pense ne pas avoir saisi quel était le projet de l’auteur. Et si son projet est la fin du roman, l’union des deux protagonistes… Je m’attendais à un roman plus fort et plus engagé sur le déracinement, la vie de la cité et l’anonymat. Je n’y ai rien trouve de tout ça… Erreur d’aiguillage ?

     Retrouvez les avis de Leiloona et Cryssilda avec qui je partage cette lecture.

18 réflexions au sujet de “La mer à courir – Jean-Luc Marty”

  1. J’avais entendu des extraits et l’interview de l’auteur sur France Inter « les bonnes feuilles ». Il n’avait pas retenu mon attention. Bien vu visiblement…

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