Le premier mardi, c’est permis (50)

Voilà déjà un mois que je vous épuise de lectures légères, il est donc temps de boucler un peu la thématique romantique et/ou coquine du mois. Même si j’ai encore quelques titres dans les tuyaux mais je vous en parlerai à l’occasion. J’ai besoin de BD, thrillers, classiques ou que sais-je.

Je termine donc le mois sur deux nouveautés. Le premier épisode d’une saga-feuilleton et un recueil de nouvelles.

Sexcort1    Je vais donc commencer par vous parler du premier épisode de Sexcort, la nouvelle publication de Gilles Milo-Vaceri chez HQN. Une publication par épisode, donc, environ vingt minutes de lecture, à chaque fois une nouvelle histoire. Ce premier volet, qui s’appelle Zurich, met en place le personnage principal qui, pratiquant le sexe libre et se retrouvant un peu financièrement acculée (j’ai dit A-cculée, bande de pervers), va tenter d’arrondir considérablement ses revenus en rejoignant une équipe d’escorts, proposant à ses clients des pratiques sexuelles diverses et variées. La jolie Katia va donc s’embarquer dans cette folle aventure. Et nous, avec elle.

Ce premier épisode est prometteur et donne envie de lire la suite de ses aventures. Le rythme est enlevé, les scènes épicées sont crues sans être vulgaires et comme toujours, l’auteur nous régale d’une plume alerte et maîtrisée.

Le premier épisode est gratuit, les suivants sont à 0.99 euros. Donnez-moi une seule raison valable de ne pas tenter… J’en étais certaine, il n’y en a aucune.

Laissez-moi vous parler maintenant du recueil, Les yeux bandés de Clarissa Les yeux bandésRivière, qui exploite le fantasme certes répandu mais tenace des relations les yeux bandés. Vous y trouverez quatre petites histoires savoureuses qui se lisent d’un trait et d’une main. Quatre situations très différentes : une rencontre dans un train un jour de grêve, un massage à quatre mains, un détective privé retrouve une jeune fille dans un donjon BDSM, un mari offre une petite vengeance à sa femme adultère. J’ai surtout aimé les deux premières nouvelles, les deux suivantes manquant, à mon goût, d’un petit « je ne sais quoi ». La plume est assurée et classe. Là encore, on trouve du cru mais pas du vulgaire. De l’amour en liberté, qui ne se soucie pas du qu’en dira-t-on et c’est parfait.

 

Un petit bémol pour les deux auteurs (je sais, je fais partie des acharnés du truc) : pitié, pitié, utilisez la capote, surtout en cas de plusieurs partenaires. Malgré le grand discours du « ça casse le rythme du récit », je ne pense pas qu’une petite ligne du genre « il enfila un préservatif » soit un obstacle narratif majeur.

 

Et vous, qu’avez-vous osé ce mois-ci ? Jérôme partage ses lectures avec sa femme, Mylène se dit que « Plus belle la vie », Marion en a fini avec Larry Clark, Yaneck joue les voyeurs, L’Irrégulière enfile ses bas de soie, Leiloona et Enna ont besoin d’images, Parthenia a lu des lettres, Martine enfile ses bas de soie, Noukette nous parle de nos amies les bêtes

Mardi-c-est-permis

20 réflexions au sujet de “Le premier mardi, c’est permis (50)”

  1. J’ai eu les mêmes lectures ! et je suis pleinement en accord avec ton avis, si ce n’est que pour « Les Yeux bandés », ce sont les deux dernières nouvelles que j’ai préférées !
    Je partage également ton avis sur le préservatif dont l’absence me gêne. Cela me coupe dans ma lecture parce qu’immédiatement, je me dis « bah non, c’est pas possible, dans la vraie vie, ça ne se passerait pas comme ça ! » Dans un autre ouvrage (mais lequel ????) le personnage masculin enchaîne pénétration anale et pénétration vaginale et je ne pouvais que penser à la splendide infection qu’allait récolter la fille !

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    • Je trouve intéressant ton avis, qui prouve bien qu’en matière d’érotisme, on a ses propres fantasmes. Et cela fait que l’on se retrouve, ou pas, plutôt dans certaines nouvelles que dans d’autres.
      Pour le reste, je pense que s’il y avait eu une capote dans la première nouvelle de Clarissa, j’en aurais fait un coup de coeur. Mais pour le coup, ça m’a un peu freinée.

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