Hop, hop, hop, ce serait dommage de laisser retomber ce rythme d’écriture… Cette photo m’a inspiré une réflexion sur la ligne droite et les courbes.
Tu crois qu’il prend la fuite ? Alors même que tu voudrais le saisir, il est déjà presque hors de portée de la ligne. On ne voit déjà plus qu’une ombre floue, presque indéfinissable.
Et pourtant… si tu voulais…
Il te suffirait juste d’accélérer un peu, d’accepter de sortir du chemin. Il conviendrait de frôler la courbe, d’accepter d’en suivre le tracé. Sans résister.
Trop loin, trop vite… te lamentes-tu.
Et si la route est plus longue que prévue, si tes chaussures heurtent quelques cailloux, qu’importe. Il est même possible que tu trébuches, que tu écorches tes genoux sur le sol pour le rattraper. C’est le jeu.
« Non, non, il court trop vite. Je ne peux pas le rattraper. »
C’est vrai qu’il court vite parfois. Mais ne cesse jamais de l’avoir en ligne de mire, ni de vouloir le rejoindre.
Le bonheur. Ou du moins, l’idée que l’on s’en fait.
Tous les autres textes sont sur le blog d’Alexandra qu’on remercie tous d’avoir ressuscité son atelier.
Ah l’idée que l’on se fait du bonheur 😄. Difficile de rattraper une trottinette floue effectivement. C’est toujours un plaisir de te lire.
Et toujours un plaisir pour moi de savoir que tu me lis 🙂 Je file lire le tien d’ailleurs !
le bonheur est le chemin, paraît-il, et pas un but à atteindre 😉
mais il est vrai que trop souvent on le voit comme but
Oui, tu as raison !
Souvent, on court après le bonheur, alors qu’il nous suit, juste derrière. Il suffirait juste de s’arrêter un peu pour qu’il nous rattrape.
Excellente idée, tiens 🙂 J’adore ton point de vue
Une belle métaphore! Bravo. Des fois il faut effectivement lui courir après, fournir des efforts… mais si ce n’était pas le cas, serait-il aussi précieux???
Sans doute pas, tu as raison 🙂
Un très beau texte et une idée qui me plaît beaucoup.
Merci pour ta lecture 🙂