Pas assez pour faire une femme de Jeanne Benameur

Lire un roman de Jeanne Benameur, c’est avoir l’assurance de lire de belles phrases qui font battre le coeur. Chacun des romans quePas-assez-pour-faire-une-femme j’ai lus d’elle m’a provoqué un ravissement des papilles littéraires.

Dans ce roman, on nous raconte l’éveil à la vie de femme d’une étudiante dans les années 70. Judith n’a d’yeux que pour Alain, un peu plus vieux qu’elle et qui milite pour les droits des étudiants. Ce dernier n’est pas dupe et ne compte pas laisser retomber la frénésie de mai 68. Dans ses yeux, elle va devenir femme et petit à petit devenir une personne autonome, une adulte en somme. Au delà de l’histoire de la jeune femme, il y a également celle avec un H, d’une époque socialement importante en France.

Si j’ai aimé la première partie du roman (tout l’éveil à la féminité) ainsi que les mots, les phrases et le souffle que l’auteur met dans chacun de ses textes, je dois avouer ne pas m’être sentie emportée par tout le passage narrant son entrée dans la lutte. Certes, cela fait partie de sa construction en tant que femme, son émancipation, sa manière de s’inscrire en contrepied de cette famille dans laquelle elle ne se reconnaît plus, mais bon… j’ai tourné les pages un peu machinalement, parce que je voulais finir le livre.

Les avis sur la toile sont bien plus enthousiastes que le mien, ce qui prouve que c’est un très beau texte qui n’a juste pas su me toucher : Leiloona, Noukette, Jérôme, Moka, Cajou

Challenge-Jeanne-Benameur

39 réflexions au sujet de “Pas assez pour faire une femme de Jeanne Benameur”

  1. J’ai l’intention de le lire mais j’attends que l’occasion se présente. Je ne me précipite pas sur les romans ado. Il y a tant à lire par ailleurs !

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  2. Comment ça moins enthousiaste…? Blague à part, c’est un très beau texte, comme toujours avec Jeanne Benameur d’ailleurs, mais un texte plus personnel c’est vrai…

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  3. J’ai beaucoup aimé ce livre. En quelques pages, Jeanne Benameur arrive à nous brosser tout un portrait psychologique plein de finesse et de détours.

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    • Je ne reviens pas là dessus 😉 mais parfois, on n’arrive pas à créer un sentiment d’empathie avec le personnage… Etrange hein 😉

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  4. J’suis à la bourre dans tes billets moi ! 😮

    Alors avec le temps, la digestion tout ça, ce que je retiens de ce roman : le début (omondieumondieu), mais aussi cette épave cachée en elle … Et d’ailleurs, voici un trait du roman qu’elle n’a pas développé …

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