Petit Piment – Alain Mabanckou

petit piment     Voici mon billet sur le 2e roman que j’ai sélectionné en tant que marraine des matchs de la Rentrée Price Minister. Et on touche là à de la belle littérature.

    Petit Piment, c’est le surnom que s’attribue le jeune orphelin, héros du roman. Il passe son enfance dans un orphelinat dont le fonctionnement est lourdement remanié quand la révolution socialiste supplante la religion. Puis le jeune garçon finit par suivre deux jumeaux terribles avec qui il va mener une vie de débauche et de petits larcins, jusqu’à ce que sa route le mène jusqu’à la tenancière d’un bordel.

     Il m’a été un peu difficile de rentrer dans ce roman. J’avais un peu de mal à mémoriser les noms et me souvenir de qui était qui. Par contre, une fois embarquée, j’ai trouvé ce roman excellent. L’histoire de cet enfant permet de suivre toute l’évolution politique d’un pays, d’y lire la corruption qui y sévit, les passe-droits, la bêtise et la méchanceté crasse. Derrière des anecdotes drôles se cachent à peine des attaques fortes d’une société africaine gangrenée.

    On s’attache au personnage, jusqu’à la fin, embarquant dans son désespoir, cédant presque avec lui à la folie. Mais souvent, le fou n’est pas celui qu’on croit.

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                                                                                       10/589

28 réflexions au sujet de “Petit Piment – Alain Mabanckou”

  1. Il a été présenté vendredi soir à la rentrée littéraire à juvisy. Les personnes avaient aimé aussi malgré cette première difficulté et de nombreuses références au Congo il me semble qui avait gêné un des lecteurs…j’espère que je ne mélange pas avec un autre titre ! il est passé à la grande librairie jeudi mais je n’ai pas vu. En tout cas la qualité littéraire semble être bien présente dans ce livre. S’il croise ma route à la médiathèque je tenterai peut-être.

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    • Tu as parfaitement raison, c’est bien ce titre-là. Les références au Congo m’ont moins gênée car j’ai lu pas mal de littérature africaine. Mais je suis consciente que ma méconnaissance des faits politiques a sans doute fait que je n’ai pas vu certaines choses 🙂

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    • Je n’avais pas aimé « mémoires d’un porc-épic » mais j’ai trouvé celui-ci moins foutraque justement 😉

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  2. Je crois qu’il me plairait. Ce coté un peu foutraque, c’est tout moi. Et puis j’aime la littérature africaine (comme la littérature caribéenne d’ailleurs 😉 ).

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