Fête du Livre de Toulon (3)

toulon    Oui, oui, encore un épisode. Vous en avez peut-être assez de m’entendre parler de Toulon. Mais je ne veux surtout rien oublier de ce premier Salon.

    Déjà, rien que l’idée de se réveiller à Toulon, dans mon Sud-Est chéri… L’idée du bonheur, quoi ! D’autant que cette journée s’annonce bien : plusieurs heures de signature, la venue de mon frère spécialement pour l’occasion, la miss Framboise que je sais bien là et au taquet, la perspective d’une soirée…

    Petit déjeuner à l’hôtel, choix de la robe du jour (moment épineux, forcément), petite touche de ravalement de façade (de toute évidence, il n’y a pas que mon orteil qui est entré dans la quarantaine…) et hop, c’est parti !

    J’arrive tranquillement à 10h30 sur le stand, Julie et Baptiste sont déjà là. Les libraires sont toujours aussi accueillants. J’ai mon stylo spécial-dédicace, mon sourire, les marque-pages offerts par ma copine Véronique, et c’est parti.

    C’est vraiment étrange de se trouver de ce côté-là du stand, de signer ce bouquin dont on commence vraiment à être fière, de discuter avec de potentiels lecteurs.

     Forcément, le titre interpelle : (Presque) jeune, (presque) jolie, (de nouveau) célibataire… Des hommes lisent le titre, sourient, lèvent le nez, histoire de vérifier… est-elle jeune et jolie ? on ne va tout de même pas lui demander si le reste est vécu aussi. Parce que forcément, c’est ce qui revient le plus ? C’est votre histoire ?

    Finalement, en Salon, les gens savent pourquoi ils sont là et je n’ai pas eu beaucoup de questions hors de propos. Je n’ai ni indiqué les toilettes publiques, ni indiqué le chemin de la gare ou le nom de la pharmacie de garde. J’ai signé pas mal de romans ce jour-là, beaucoup ri avec les gens qui s’arrêtaient. C’était vraiment bien !

    Et puis, il y a eu l’arrivée de mon frère avec qui j’ai pu déjeuner, l’arrivée de Framboise et son potentiel d’ouragan. Une soirée d’anthologie avec elle, mon frère et les copines de toulon. Un resto à tapas nommé « Les Trois singes », des bêtises racontées et une technique dévoilée : celle du ver de terre… je ne peux vous en dire plus… nous sommes sur un blog sérieux ici…

    Mais le Salon, ce sont aussi les rencontres avec les auteurs

    Laurent Gaudé, beaucoup approché mais jamais osé vraiment parler… Jérôme Ferrari, drôle comme je n’aurais pu l’imaginer… François Reynaert, Philippe Vasset, François de Closets, Emilie Guillaumin compagnons de maison… l’adorable Myriam Chirousse, voisine de stand… la rencontre évidente avec Rachel Corenblit, son livre en miroir du mien… Sire Cédric croisé dans l’ascenseur de l’hôtel… David Lelait-Helo que j’étais heureuse de pouvoir enfin rencontrer… Frédérique Deghelt que j’adore… et tous ceux que j’oublie…

    Petit mention spéciale tout de même pour deux auteurs avec qui j’ai pas mal échangé, mes deux comparses de signature : Julie de Lestrange et Baptiste Beaulieu. Parler écriture avec d’autres auteurs, ça rebooste. Et l’un comme l’autre, à sa façon, m’a donné envie de continuer à croire en moi et en ma capacité à continuer à écrire. J’ai adoré échanger avec Julie et puis nous avons beaucoup ri.

    Quant à Baptiste, comment vous dire ? Cet homme est solaire. Il dégage de lui une telle bienveillance, une vraie. Le genre de personne qui attend vraiment une réponse quand il vous demande comment vous allez et qui vous fait vraiment vous sentir quelqu’un de bien. Mais je vous en raconterai peut-être un peu plus dans un prochain billet.

 

24 réflexions au sujet de “Fête du Livre de Toulon (3)”

  1. J’adore ton compte-rendu du salon ! Tu nous donnes l’impression d’être des agents « infiltrés ». On sent que tu as profité pleinement de chaque instant.

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  2. On sent à quel point il t’a fait du bien ce salon et je m’en réjouis sincèrement pour toi (il faut dire que ça va toujours mieux quand on est bien entouré 😉 ).

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  3. C’est génial de voir comme un écrivain est heureux dès qu’il est du bon côté du stand dans un salon du livre, c’est-à-dire derrière à dédicacer. Je m’en suis enfuie cette année parce que je n’étais plus derrière avec mon livre mais à errer dans les allées. Ma vision forcément en était bouleversée. Et c’était aussi à la Fête du Livre de Toulon. (Je suis toulonnaise.) J’espère bien trouver un nouvel éditeur pour mes nouveaux romans et avoir le plaisir d’y retourner du bon côté de la table à dédicacer en 2017 ! Peut-être même que nous nous y rencontrerons un jour ! Ravie de voir que vous y avez été heureuse.

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    • En effet, tout ce qui a trait au livre provoque des hauts et des bas ! J’essaie de garder les pieds sur Terre histoire d’encaisser les inévitables bas 🙂 Au plaisir de vous croiser un jour dans les allées d’un salon. Devant ou derrière une table 😉

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  4. c’est très intéressant (et touchant) ce billet sur le fait d’être passé de l’autre côté de la barrière. Pas facile à concilier avec le métier d’enseignante, si? Je me fais toujours cette réflexion quand je croise des auteures qui ont un autre travail: c’est dur de passer d’un univers à l’autre.

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    • Non, pas facile tous les jours. D’autant que j’ai depuis peu une autre casquette. Dont je vous parlerai bientôt sans doute !

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