Victor tombe dedans – Benoît Minville

    Victor est un drôle de petit garçon. Il est capable de se projeter un peu partout. La preuve : il s’est retrouvé aussi petit qu’un microbe, en plein milieu de son bol de lait. Il s’en est fallu de peu qu’il n’y passe. Mais ses parents ne le croient pas un instant, mettant tout cela sur le dos de son grand sens de l’imagination. Alors quand Victor décide de mettre le nez dans le roman que lit son frère, il n’est pas au bout de ses surprises. D’autant que son frère lit Les Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas… C’est le début d’une folle aventure !

    Ce titre fait donc partie d’une collection très sympa pour les 8-12 ans. L’enfant peut y lire un vrai roman, tout en profitant du côté festif que procurent de nombreuses illustrations.Et celles de Terkel Risbjerg sont vraiment très chouettes. C’est un âge où se développe le goût de la lecture et je pense vraiment que cette collection dont je vais vous parler cette semaine est un bon outil. Preuve en est : mon fils en a dévoré cinq romans, sans ciller, les uns derrière les autres, préférant retrouver son roman que d’aller faire une partie sur sa console de jeux.

    Le rythme de l’histoire est très soutenu, on va d’aventure en aventure sans un instant de trêve. Le personnage est attachant et on retrouve à merveille l’imaginaire des enfants de cet âge, persuadés de la réalité de leurs aventures. L’auteur prend certaines petites libertés avec l’histoire originale qui m’ont un peu agacée au départ. Mais ensuite, il propose un petit point intéressant qui remet tout à sa place et donne envie à l’enfant de s’attaquer à ce roman quand il sera plus grand. Et il a raison car c’est un des plus grands romans de la langue française. J’ai aimé la proximité que l’auteur parvient à créer avec les mousquetaires, insistant avec talent sur leurs caractéristiques, afin de les rendre drôles.

Gaétan a aimé :

– les illustrations

– le personnage qui a le pouvoir de rentrer dans les livres

– le combat avec le dragon

– l’humour de Victor, notamment quand il fait des apartés

– les flashs bonus, notamment celui pour inventer des excuses bidon à ses parents.