1914-1918 Les trois derniers jours d’un facteur poilu – Spectacle

Les trois derniers jours    Il n’y avait pas meilleur jour qu’aujourd’hui pour vous parler de ce spectacle poignant. Pendant un peu plus d’une heure, suivez les derniers moments de deux hommes qu’un bombardement a enterrés vivants et qui vont mourir sans savoir qu’ils sont à quelques heures de la signature de l’armistice.

    Roger est facteur et il est grièvement blessé à la jambe, la gangrène le guette. Théodore est un gars de la campagne qui joue de l’accordéon. Il a perdu la vue quelques jours auparavant, gazé. Ils se retrouvent coincés dans la même tranchée et se racontent leurs vies, très vite conscients qu’ils n’en sortiront pas vivants. A travers ces dernières heures de leurs vies, c’est un portrait assez complet qui est croqué de la première guerre, de son absurdité et de l’horreur subie au front par les soldats.facteur

    Mon fils et moi avons frémi tout du long. La salle est sombre, on descend au sous-sol pour y accéder. Quand les lumières s’éteignent, on se croirait presque enfermés avec eux. L’émotion est palpable, on pense à tous ces hommes morts ou estropiés loin de chez eux. On respire en se disant que c’est bien loin de nous. Et puis, on frémit car l’Homme n’apprend rien de son histoire et que des conflits partout dans le monde ne cessent de prendre la vie de simples innocents…

    Un spectacle que je recommande vivement. Je vous conseille chaudement d’y emmener vos enfants (à partir de 10 ans, je dirais), vos élèves voire des mômes que vous auriez empruntés… Allez-y et parlez-en : la pièce est intelligente et les acteurs vraiment bons.

Théâtre du Gymnase (Studio Marie Bell)
du 13 septembre 2015 au 31 janvier 2016
Le dimanche à 18h et le lundi à 20h.
Tarifs : places de 10 à 25€

2 réflexions au sujet de “1914-1918 Les trois derniers jours d’un facteur poilu – Spectacle”

  1. C’était le jour en effet, ça devait être oppressant, surtout lorsque l’on pense que tant de jeunes hommes ont connu des situations équivalentes. Rien ne vaut que l’on sacrifie tant de vies.

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