A la lumière du petit matin – A. Martin-Lugand

    Voilà, j’ai lu mon tout premier Martin-Lugand. A la lumière du petit matin m’a embarquée plus que je ne l’aurais imaginé. Laissez-moi vous expliquer.

    Agnès Martin-Lugand, c’est le synonyme de la réussite. Arrivée par le monde de l’auto-édition, elle est devenue une incontournable du monde des livres. Cristallisant ainsi tous les fantasmes sur la publication, mais aussi de nombreuses jalousies. A la lumière du petit matin est son sixième roman. Chapeau !

    Hortense a bientôt 40 ans. Elle est prof de danse à Paris, dans une école qu’elle tient avec deux de ses plus proches amis. Depuis trois ans, elle a une liaison avec un homme marié. Globalement, Hortense semble être heureuse, satisfaite de ce que lui apporte la vie. Mais le jour où une énorme entorse la force à s’arrêter de danser, elle va bien être forcée de regarder à l’intérieur d’elle-même…

L’histoire m’a embarquée de bout en bout.

    J’ai trouvé l’histoire cohérente et les personnages fort bien dosés. La thématique m’a parlé pour nombre de raisons et j’ai pleuré comme une madeleine dans les soixante dernières pages du livre. Et parfois, ça fait tellement de bien de pleurer, surtout quand c’est sur le sort d’êtres de papier. Ce roman m’a donc fait beaucoup de bien, j’avais besoin de lire cette histoire, je crois. A ce moment précis de ma vie.

Mais l’écriture n’a pas été ma tasse de thé.

    Non, non, je ne ferai pas comme des gens que j’ai pu entendre récemment… je ne dirai pas du bout des lèvres que c’est mal écrit, que ce n’est pas de la littérature. Déjà parce que ce sont des choses qui me hérissent de plus en plus, par le mépris qu’elles véhiculent. Je pourrais en écrire des kilomètres à ce sujet… mais ce n’est pas le propos de ce billet.

    D’autant que ce n’est vraiment pas ce que je pense. C’est juste que l’écriture détaille beaucoup les scènes, donne pléthore de détails qui, moi, me décrochent de la lecture plutôt qu’ils ne m’y ancrent. Et parfois, l’écriture m’a semblé masculine. Mais j’insiste vraiment sur la part de ressenti personnel. Chaque lecteur met dans un roman sa part de subjectivité et c’est plutôt sain qu’il y ait autant d’avis que de lecteurs.

Relirai-je cette auteure ?

    J’ai refermé le livre en me disant que « non » mais j’ai promis à Matthieu du blog Enjoy Books de lire « Désolée, je suis attendue » qu’il trouve être son meilleur. Et une promesse est une promesse.

 

10 réflexions au sujet de “A la lumière du petit matin – A. Martin-Lugand”

  1. Je n’ai pas encore lu celui-là, mais je me souviens avoir apprécié « Désolée, je suis attendue », mais je n’ai étrangement pas retenu grand chose de l’histoire, plutôt que j’ai eu du plaisir à la lecture.

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    • C’est ce qu’on reproche souvent à la littérature dite « grand public » : du plaisir immédiat mais pas grand souvenir.
      Ma foi, c’est déjà pas mal, le plaisir, tu ne trouves pas ?

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  2. J’ai lu ses deux premiers romans. J’ai aimé le thème abordé (le deuil ), mais pas l’écriture non plus. Comme toi, je la trouve trop détaillée et du coup répétitive. Mais je peux comprendre son succès. Ce n’est pas une lecture désagréable.

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