Ce livre est à la fois simple et déroutant. Cela commence ainsi : « Je cherchais un endroit tranquille pour mourir. »
Dans un roman écrit à la première personne, Nathan, sexagénaire, ancien assureur, divorcé et atteint d’un cancer, raconte ce qu’il veut être un nouveau départ dans la vie, même si cette vie semble n’être plus qu’une misérable peau de chagrin.
C’est alors que, par hasard, sa route croise celle de Tom, son neveu, perdu de vue depuis des années. Nathan dit d’ailleurs dès les premières pages : « Je ne suis pas le personnage principal de cette histoire. Le privilège de porter le titre de héros du livre appartient à Tom Wood, fils unique de feu ma soeur June. »
Les deux hommes ont beaucoup souffert et vont ensemble tenter de retrouver leur chemin, et ce que Tom va appeler l’hôtel Espérance. Au fil de différentes rencontres et retrouvailles, toutes plus singulières les unes que les autres, les deux hommes vont retrouver force et espoir. Comme le dit mieux que moi la 4e de couverture : » Un roman chaleureux, où les personnages choisissent leur destin, vivent le meilleur des choses – mais pour combien de temps, encore, en Amérique ? »
En effet, on est conquis par les personnages et les morceaux de vie choisis. On peut également être conquis par le happy end à l’américaine, bien agréable en ces temps moroses.
Ce que j’ai le plus apprécié dans ce roman, c’est la connivence créée par le narrateur avec son lecteur et le jeu d’anticipations et de retours en arrière qui permettent de construire ce roman savoureux.
La lecture en est facile et agréable. En somme, une bonne façon de commencer l’année.
Lecture à suivre :
Le début de la fin de Jasper Fforde, le 5e opus des aventures déjantées de Thursday Next.
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