ChroniquesDeSanFrancisco    Voici un bouquin pour nous tirer de la morosité ambiante. Un livre que j’ai doublement aimé. Non seulement car je me suis régalée mais aussi parce que c’est le cadeau de ma copine Pimprenelle qui l’avait découvert et adoré il y a quelques temps : ICI.

De quoi ça parle :

    A la fin des seventies, Mary Ann Singleton, 25 ans, a quitté Cleveland pour tenter sa chance à San Francisco. Elle s’installe au 28 Barbary Lane et fait la connaissance d’une logeuse haute en couleurs : Mme Madrigal. Celle-ci gère plusieurs logements occupés par des célibataires. On y trouve Mona la publicitaire, Michael son ami chômeur et homosexuel, Brian toujours en quête d’une aventure. Tous ces destins vont se croiser avec ceux d’autres personnages : Edgar Alcyon et sa femme Franie, leur fille DeDe et son mari Beauchamp, et bien d’autres.

Ce que j’en ai pensé :

    J’ai littéralement adoré ce roman. J’aurais pu le lire d’une traite. Tout d’abord grâce à la grande fluidité  qu’offre une écriture faite essentiellement de dialogues, donnant la sensation que les personnages écrivent leur propre histoire. De plus, le roman est subdivisé en toutes petites sections. Chacune d’entre elles porte un titre et permet de sauter allègrement d’un personnage à l’autre. Car le récit change constamment de focalisation et nous permet de comprendre chacun des personnages. Et chaque changement relance la curiosité et l’envie d’avancer dans leurs aventures.

J’ai aimé :

* le côté à la fois maternel et déjanté d’Anna Madrigal

* le cadeau qu’elle offre à chacun de ses locataires

* la manière dont edgar choisit de terminer sa vie

* la sensibilité de Michael

* l’ingénuité initiale de Mary Ann

* l’entraide des habitants de Barbary Lane

* la manière dont tous ces destins vont finir par s’entremêler.

 

    Je me suis empressée d’aller acheter les deux tomes suivants en me réjouissant que toute la série soit désormais en poche : des heures de plaisir en perspective.

   

    Pimprenelle, je te remercie encore de ce gentil cadeau et de ce plaisir que tu m’as permis. Je n’oublie pas un petit lien vers l’article de Neph qui l’a fait découvrir à Pimprenelle : cliquez ici.