Dans-l-enfer-de-Bagdad    J’aime beaucoup les récits qui mettent en présence des jeunes qu’apparemment tout oppose. Je suis vraiment charmée de lire des récits qui mettent à la portée de nos adolescents les grands événements de notre Histoire, leur permettent de réflechir intelligemment autour de sujets peut-être un peu trop complexes de prime abord. Et Martine Pouchain a, avec ce roman, parfaitement réussi ce pari.

    Thomas est un jeune américain qui va s’engager dans l’armée et partir en Irak pour de mauvaises raisons. En effet, pour impressionner une jeune fille, il décide de partir sur le front, n’ayant au final aucune idée de ce dans quoi il s’engage. Et la réalité sur le terrain est bien évidemment très différente de ce à quoi s’attendait notre jeune soldat.

    Sa route va croiser celle de Selim, un jeune irakien qui tente de trouver son frère afin de lui annoncer une triste nouvelle. Selim va prendre le temps de connaître Thomas et de lui expliquer que les irakiens ne sont pas tous les méchants que l’on dit.

    Martine Pouchain a donc réussi avec ce roman à rendre accessible à nos jeunes un conflit très compliqué. Néanmoins, ce récit ne rentre pas dans les enjeux de la guerre, elle montre juste que la guerre embarque des gens comme vus et moi, qu’elle détruit des familles. Au final, il n’y a plus ni gentil ni méchant, seulement des gens qui souffrent. Et même si ce récit est très triste, je trouve qu’il permet de se poser de bonnes questions.

    Retrouvez aussi l’avis de Pauline