Voilà un roman qui va garder un goût particulier dans ma mémoire puisque sa lecture a été suivie d’unedelirium chouette recontre avec l’auteur organisée par les Editions Hachette Jeunesse que je remercie pour l’invitation. 

 

    Dans moins de trois mois, Lena sera sauvée. Elle aura enfin droit au Protocole qui la préservera d’un dangereux sentiment : l’amour. Et Lena a pu voir comment cet affreux sentiment a détruit sa propre mère. Alors, élevée dans cette optique, elle a hâte d’être immunisée et de voir sa vie réglée par des personnes qui savent mieux qu’elle ce qui lui convient.

    Comme vous l’avez deviné, ce roman ne prend pas pied dans notre réalité. Et comme vous l’espérez tous en secret, si si je vous entends, un beau garçon va venir ébranler toutes les convictions de notre jeune héroïne.

 

    Si j’ai trouvé que le roman mettait un peu de temps à démarrer, je me suis ensuite littéralement régalée. Une société dans laquelle les citoyens ne prennent pas les décisions inhérentes à leur vie, rien de nouveau me direz-vous. Ce n’est pas faux et pourtant le roman de Lauren Oliver est vraiment réussi. Les deux personnages principaux, Léna et Alex m’ont vraiment touchée; de même, tout ce qui touche à la mère de Léna est vraiment très prenant. Et la fin, mes amis, la fin… heureusement que j’étais dans les transports, sinon je crois que j’aurais versé ma larme. Désormais, je ne suis plus qu’attente ! Quelle misère ! Et Lauren a bien précisé dans sa dédicace sur mon livre que je n’obtiendrai aucune fuite d’elle sur le personnage d’Alex. Voyez comme une pauvre lectrice comme moi est martyrisée.

 

Quelques mots aussi de la rencontre de vendredi soir :

    Nous étions donc plusieurs conviés dans les bureaux d’Hachette pour une rencontre avec l’auteur dont le premier roman, Le dernier jour de ma vie, va paraître début avril.

    Dans un des auditorium de la maison d’éditions, nous avons d’abord échangé avec l’auteur qui est vraiment très abordable et parle en plus très bien français avec un délicieux accent. 

    Elle nous a parlé de son goût pour les personnages « abîmés » par la vie, de son envie d’écrire ensuite sur la thématique du temps, des tomes 2 et 3 de Delirium qui seraient plus violents.

    On a appris aussi qu’elle était capable d’écrire n’importe où, n’importe quand et même sur son Blackberry. Son premier roman y a d’ailleurs été majoritairement écrit, sur son temps de transport, alors qu’elle naviguait d’un petit boulot à l’autre.

    Lauren Oliver a grandi dans un monde baigné de littérature et il semble presque évident qu’elle soit devenu écrivain. Et elle a appris le français, en France, alors qu’elle avait neuf ans.

 

    Et puis, nous avons visité aussi les bureaux d’Hachette jeunesse. Whoah ! Des étagères et des présentoirs débordant de livres de partout. J’ai manqué défaillir. Mon fils, que j’avais emmené avec moi, a même réussi à faire de l’oeil et à repartir avec quelques titres que nous vous présenterons très prochainement.

    Bilan : un super roman, une auteur passionnante et un accueil des plus chaleureux !