A Barcelone, en 1936, Valentina n’a qu’une seule envie : rencontrer Ramon Mercader, celui qui sera l’assassin de Trotski. Ce qu’elle n’avait pas prévu c’est que ce serait d’Artur, le cousin de Ramon qu’elle allait tomber amoureuse. Dès lors, elle n’aura de cesse de l’arracher aux tortures qu’il subit après son arrestation. Un roman qui s’inscrit donc dans une période historique donnée : l’Espagne de Franco. Roman qui promet aussi une belle histoire d’amour sur fond historique.
J’avais très envie de lire ce roman (certes alléchée par la couverture et la promesse d’une histoire d’amour) car j’avais découvert le personnage de Ramon Mercader chez Semprun et que j’étais curieuse de relire quelque chose à son sujet. De plus, connaissant très mal cette période historique, je me suis dit que là se trouvait l’occasion d’en apprendre au moins les bases.
Je dois avouer que mon avis est très mitigé et que ma lecture a vraiment été laborieuse. Ceci dit, je peine déjà un peu à la lecture en ce moment, donc peut-être est-ce la véritable raison, allez savoir.
D’un côté, j’ai trouvé la partie historique très bien fournie et documentée et réellement tès intéressante. J’y cherchais de la documentation, je me suis sentie servie. D’autant que s’intéresser à la vie quotidienne des femmes et à leur engagement lors de cette période était une excellente idée.
Là où s’explique mon relatif désintérêt pour ce roman, c’est dans le traitement des relations entre les personnages. J’ai trouvé l’écriture de ce roman pas assez romanesque à mon goût. Les personnages ne m’ont fait ni chaud ni froid, aucune empathie n’a pu être éveillée chez moi. L’histoire d’amour entre Valentina et Artur ne m’a pas convaincue (notamment la naissance supposée de leur amour). De même, le personnage de la naïve Mercedes, tombée amoureuse du ténébreux Ramon m’a vraiment ennuyée. Elle l’aime sans retour et ce sens unique finit par être lassant.
J’ai tourné les pages les unes après les autres mais sans aucune envie particulière de retrouver ni les personnages, ni l’intrigue… surtout parce qu’il fallait que je poursuive ma lecture…
Je remercie néanmoins et les Editions Robert Laffont pour ce partenariat.
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