Mon week-end s’est achevé sur une note d’angoisse avec un thriller dont j’avais pas mal entendu parler à la fin 2009, notamment chez mon amie Pimprenelle.
De quoi ça parle :
Six anciennes copines de classe se retrouvent vingt ans après pour un séjour entre filles. L’idée est de retrouver à la Villa Camerelle dans laquelle elles ont déjà séjourné l’année de leur bac. Piera a d’ailleurs imposé une contrainte : pas de téléphone portable, pas de voiture. Le but est de passer un week-end isolé de tout entre copines.
Mais à l’heure des retrouvailles, Piera ne paraît pas. Les filles vont échafauder des scénarios pour expliquer son absence puis continuer leur séjour. Trois autres vont disparaître à leur tour et l’étau se resserrer de manière inexorable…
Ce que j’en ai pensé :
Voilà un thriller qui se dévore tout seul. Il alterne des moments très légers avec des moments d’angoisse insoutenable. De plus, l’alternance des points de vue qui forme le récit permet de déstabiliser le lecteur qui cherche tout au long du roman qui peut bien être la meurtrière parmi elles. Et cette meurtrière orchestre tellement bien les choses qu’aucune des filles ne va dans un premier temps prendre au sérieux les disparitions des autres. Je les ai d’ailleurs trouvées vraiment naïves (et c’est là mon bémol) d’imaginer que leurs camarades avaient pu partir en laissant toutes leurs affaires… La tension monte tout au long du roman et j’ai aimé la manière dont les descriptions de la maison qui jalonnent le texte aident à renforcer cette sensation de huis-clos. On a également accès aux pensées de la meurtrière sans que l’on sache laquelle d’elles les énonce.
Un thriller que j’ai trouvé vraiment très bien fait, jusqu’à l’issue qui n’en finit plus de rebondir. Donc un très bon moment de lecture hormis les quelques petits passages où j’ai trouvé les filles vraiment agaçantes de naïveté.
Je remercie Nadine des Editions de la Table Ronde pour m’avoir permis cette découverte.
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